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27/02/2008

Le Canard.

Ma première bande postale du Canard Enchaîné :

Photobucket

 

J’ai envoyé mon chèque la semaine dernière (pour un habitué des achats sur le net, ça fait « so vingtième siècle…»!). Et hop j’ai pu lire aujourd'hui mon premier canard à domicile.

 

Je l’ai découvert en fac de médecine, ou un voisin d’amphi le lisait tous les mercredis. Nous nous partagions les feuillets.

Puis je l’ai acheté au coup par coup, notamment quand je voyage en train.

Au cours d’un trajet en TGV la semaine dernière, j’ai tellement ri que je me suis dit que ce serait dommage de me passer plus longtemps de le lire chaque mercredi.

23/02/2008

Le vieil homme et la machine à laver.

Tout à l’heure, je me grattais la tête devant le coffre ouvert de notre Berlingo, où trônait une imposante machine à laver.

Mensurations : 96*68*78 (cm). Poids : 113 (Kg).

 

J’hésite à appeler de l’aide, au magasin, deux grands gaillards ont eu du mal à la hisser dans le coffre.

Sally a déjà essayé avec le voisin qui a décliné en arguant d’un dos fragile comme du cristal (c’est vrai, il nous l’avait déjà dit il y a longtemps).

J’hésitais à appeler le papa du meilleur ami de mon fils aîné. Très fort physiquement, le cœur sur la main, mais uhmm, je préférais l’appeler vraiment qu’en dernier recours (par exemple si Sally était coincée sous la machine).

Sally proposa alors d’aller chercher « papy », le père du mari de sa sœur.

J’ai levé les yeux aux ciel : 75 ans, diabétique, une diplopie verticale depuis l'an dernier, maigre comme un clou, et surtout une spondylarthrite ankylosante évoluée.

Il arrive avec un petit chariot récupéré dans une poubelle de la SNCF (c’est un ancien cheminot) et des mètres de solide corde de chanvre.

La leçon commence : « tu vois, il faut prendre son temps, ne jamais se dépêcher, tout préparer avec minutie, tu entoure la machine avec la corde pour t’assurer un prise solide, j’avais vu au dépôt un ancien marin qui avec une corde et trois noeuds arrivait à soulever un boggie, tu as bien fait ton tour mort, parfait, on y va, avec une prise solide, on peut tout faire bouger… ».

Uhmm, je n’ai pas osé demander ce qu’était un tour mort, mais j’étais dubitatif. Rajouter de la corde à un énorme poids ne l’a jamais rendu plus léger.

Et bien grossière erreur.

On a descendu le monstre presque comme si c’était un gros carton vide.

 

Pas besoin d’aller chercher un sadhu au fin fond de l’Himalaya pour faire plier la matière, un ancien cheminot spondylarthrosique le fait très bien avec une corde et trois nœuds.  

17/02/2008

Dimanche, à la maison, seul.

J’aurais très bien pu écrire samedi ou samedi et dimanche, aussi.

 

Je n’ai pas mis le nez dehors, je ne désire rien de particulier, à part récupérer de la semaine passée et de celle à venir, notamment de la garde de demain.

 

Malheureusement, ce n’est pas possible de récupérer par anticipation.

 

Depuis ce matin, j’écoute des MP3 diffusés par mon PC et lit avidement le « Seigneur de Bombay » (page 355 à l’heure ou j’écris cette note).

Le « One night in Bangkok » et sa fabuleuse intro m’étourdissent en me faisant mesurer le temps écoulé depuis l’année de mes 12 ans.

 

Cette « non vie » me rappelle furieusement l’époque de mon célibat. La « non vie », c’est quand on ne fait rien, et surtout que l’on a rien envie de faire, ou tout projet de sortir de la maison s’achève par un « à quoi bon ? ».

Avec une épouse et 2 enfants, ces périodes sont devenues rares.

Le temps et moi-même nous tuons donc mutuellement ce dimanche 17 février.

 

D’un autre côté, je ne suis pas malheureux, allant du canapé Ikéa blanc (déjà tâché par les chaussures terreuses des petits) où m’attend sagement le gros roman doré, à ma petite place devant le PC quand je veux obtenir des précisions sur tel ou tel point soulevé dans le récit.

Vous saviez que les Sikhs portent traditionnellement 5 articles de foi sur eux, « les 5 K », Kesh, Kanga, Kaccha, Kara et Kirpan ? Et que le port de ce dernier a fait l’objet d’une décision de la Court Suprême du Canada en 2006 (Multani v. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys) ?

Et bien, Wikipedia le sait, lui.

 

Le héros du roman, l’inspecteur Sartaj Singh, est sikh, d’où mon intérêt soudain pour cette religion.

Autre particularité, lue aussi sur Wikipedia, est que l’immense majorité des hommes sikhs portent le nom de famille « Singh », et les femmes celui de « Kaur ».

Etrange et étonnant.


Je me suis aussi remis à boire du thé. Pas le délicieux Assam Orange Pekoe que j’ai terminé il y a bien longtemps (je l’avais trouvé dans une boutique non loin de l’Opéra), mais un thé Lipton en vrac à l’orange. Je n’ai pas la possibilité de faire la fine bouche. L’autre choix étant un fond de thé noir kenyan de la marque "Fahari Ya Kenya" que nous avions ramené de là-bas en 2000 ou en 2001. Une éternité, pour un thé. J’ai choisi la prudence.

Je l’ai sucré avec du miel de châtaignier, et le résultat n’est pas si mauvais, d’autant plus que je me suis permis de le boire dans le service de porcelaine Villeroy & Boch à motifs africains que j’ai offert à Sally pour Noël.

Porcelaine fine et petite transgression améliorent nettement le goût d’un thé, même médiocre.

 

Ce soir, pour rester en Asie, soupe de nouilles chinoises à l'arôme, mais sans aucun atome de crevettes (Halal, qui plus est) en 3 minutes. Les solitaires et/ou les flemmards et/ou les pressés savent de quoi je veux parler. Tout un pan de notre société résumé en 1 paquet de nouilles chinoises…

 

Bon, vivement demain que la vie reprenne le pas sur la « non vie ».