Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« lun. 09 janv. - dim. 15 janv. | Page d'accueil | lun. 23 janv. - dim. 29 janv. »

18/01/2006

Ce n'est pas bien rassurant tout cela...

Un excellent article du Monde, comme je les aime: pas d'information tonitruante, mais un ton un peu ironique, très rafraichîssant. En plus, il donne, sans avoir l'air d'y toucher, une coloration globale, à mon avis assez juste de notre époque (maheureusement)

   

  

  

  

  

  

  

   

                 

A Tulle, Jacques Chirac a accumulé les lapsus

LE MONDE | 16.01.06 | 13h59  •  Mis à jour le 16.01.06 | 19h53    

     

Est-ce la mort du dessinateur du Figaro Jacques Faizant, "un ami cher" décédé le matin même, qui a troublé à ce point Jacques Chirac, samedi 14 janvier, à Tulle ? En présentant ses vœux aux Corréziens, les derniers de la série, le chef de l'Etat a buté maintes fois sur son texte, de façon inhabituelle. Ainsi a-t-il rebaptisé le Ciact "Comité interministériel à l'aménagement et à la compétition des territoires", au lieu de compétitivité, parlé de développement de la "volonté" de l'apprentissage, au lieu de voie. Dans les zones rurales, a-t-il aussi affirmé, le "contexte personnel", et non le contact, est "irremplaçable". Il a répété la fin d'une phrase, laissée en suspens, puis dit "merci", comme pour réclamer l'indulgence. Mais lorsqu'il a annoncé que l'ouverture de deux tronçons de l'A89 permettait désormais de relier "sans discours" — il était écrit "sans discontinuité" — Bordeaux et Clermont-Ferrand, Bernadette Chirac s'est tournée vers lui, aux aguets. Même François Hollande, présent comme chaque année sur l'estrade, en tant que maire de Tulle, a soudain scruté le chef de l'Etat. Il a encore dit "personne ne s'étend" pour "personne ne s'étonne", se lançant dans une diatribe improvisée contre l'attitude protectionniste des Etats-Unis en matière agricole. Et conclu "telles sont les choses", au lieu de "tels sont les choix". "IL EST PAS BIEN, LE GRAND" Ces incidents n'ont pas empêché le premier cercle du public d'applaudir vigoureusement. Le chef de l'Etat était là pour ainsi dire en famille et il a consacré une demi-heure réglementaire à serrer des mains, distribuant à volonté le fameux sourire à fossettes. Dans la foule cependant, où manquait l'habitué et ami du président Denis Tillinac, deux Corréziens devisaient : "Il est pas bien, le grand." Le discours ne figurait toujours pas sur le site de la présidence dimanche soir. Dans la salle des fêtes de Laguenne, où le premier secrétaire du PS est venu, ensuite, présenter ses voeux aux socialistes, chacun y allait de son commentaire, jusqu'à évoquer un départ anticipé du chef de l'Etat. Rémi, un secrétaire de mairie, jugeait la situation "très dangereuse" pour le PS si le calendrier électoral devait s'accélérer. Car les socialistes n'ont, pour l'instant, disait-il, pas assez de projets et trop de candidats. "Cette année, il n'y a pas d'élection. Mais il faut tout de même se préparer", glissait Jean-Paul Denanot, président du conseil régional du Limousin. " C'était une curieuse impression à le voir et à l'entendre. Celle d'une fin de parcours, d'une fin de cycle, d'une fin de règne", ajoutait le premier secrétaire du PS. M. Hollande, 51 ans, n'a pas non plus échappé aux lapsus, lui qui voulait "combattre la gauche et rassembler la droite". Il s'est vite repris. Puis il a trébuché sur... Ségolène Royal, en évoquant le candidat socialiste de 2007, "ou la candidate, je prends toutes les préoccupations d'usage". Les précautions auraient suffi. Pour le reste, il a parlé sans notes.

     

 

Béatrice Gurrey

 

 

******

Le drapeau ici représenté n'est pas une insulte à nos couleurs (je ne me permettrais pas), mais le fanion officiel du Président Paul Deschanel.

 

 

 

08:45 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)

17/01/2006

Devoirs de blogsphère.

Je me retrouve impliqué dans 2 chaînes, grâce aux amicales sollicitations de Ron et Seb.

 

Je vais tacher de satisfaire les deux, en n’en faisant qu’une (oui je sais, je suis assez fainéant sur les bords).

 

 

On pourrait appeler cela «les 20 choses que vous ne savez pas sur mes dernières volontés ».

 

 

1. La plus importante : mourir vite.

 

Pas dans le sens de bientôt, le plus tard possible, bien sûr, mais le plus rapidement, et le moins douloureusement possible.

 

Une mort subite d’origine cardiaque me conviendrait le mieux.

 

 

2. La deuxième plus importante : si c’est possible, prélevez tout ce que vous voulez, incinérez le reste.

 

La vie prime sur tout.

 

 

3. J’aimerais mourir aimé.

 

Pas par égocentrisme, pas pour moi ; mais je ne veux pas faire partie de ceux qui meurent au milieu de soupirs de soulagement.

 

Pas de « enfin, le vieux con est passé ». Mourir aimé laisse aussi supposer que l’on a fait le bien autour de soi.

 

 

4. J’aimerais ne pas être regretté, que mes proches passent à autre chose rapidement.

 

La vie doit continuer.

 

 

5. J’aimerais connaître mes petits enfants, et mes arrières petits enfants si j’en ai le temps et la lucidité.

 

Mon immense regret est que mon père n’ai pas connu mes enfants.

 

 

6. J’aimerais être incinéré.

 

Si le néant succède à la vie ou en cas de métempsychose, cela ne change rien.

 

Si les égyptiens ont raison, je pourrais voyager plus rapidement, au gré du vent dans l’au-delà.

 

 

7. J’aimerais ne pas être dispersé totalement tout de même. Au moins que l’ont puisse venir me voir à la Toussaint (je ne me fais aucune illusion pour les autres 365 ou 364 jours).

 

 

8. Mes biens iront à mes héritiers directs, si il y en a (j’espère bien), sinon le Fisc et la branche tarée de la famille se les partageront.

 

 

9. Si un de mes fils est médecin (j’espère bien), voire cardiologue (ce serait le nirvana), j’aimerais bien qu’il prenne soin de mon stétho, et de celui de mon père.

 

 

10. Une seule consigne à mes proches survivants : aimez-vous.

 

 

11. Une autre consigne tout de même (je ne suis pas d’origine paysanne pour rien) : Faîtes tout pour que la somme de vos biens à votre décès soit supérieure à ce que je vous laisse.

 

 

12. Pour la cérémonie, faîtes simple, le plus simple possible. Pas de fleurs, tout pour la recherche médicale.

 

 

13. Je ne souhaite pas de cérémonie religieuse, sauf si mes proches estiment le contraire. Mes fils seront peut-être croyants, qui sait. Sally ne s’y opposera pas.

 

 

14. Si Sally me survit, je souhaite qu’elle refasse sa vie rapidement ; pour elle, et les enfants. Honni soit qui mal y pense.

 

 

15. J’espère que mes descendants ne donneront pas mon prénom à leur progéniture, sauf si il leur plait. Je ne vois pas l’intérêt de cette pratique : je porte le prénom d’un aïeul dont personne ne sait rien, sauf bien sûr qu’il s’appelait comme moi.

 

 

16., 17., 18., 19. et 20. : pas de volonté spécifique.

 

 

 

Que ceux qui lisent ce blog, et qui vont mourir poursuivent la/les chaînes si ils le désirent.

 

 

 

 

 

 

*****************************************

 

 

 

Je vais faire un gâteau au chocolat pour la fête d’anniversaire de Guillaume demain, ce sera plus optimiste.

Il est né un 08/01, mais demain c’est sa première fête avec ses copains de maternelle…

Demain, ça va être "chaud" à la maison!!

 

 

 

 

 

 

17:44 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (3)