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03/08/2008

Les demoiselles de Nankin

Je suis tombé sur la fin de ce documentaire vraiment remarquable sur Public Sénat.

Le réalisateur, Camille Ponsin, a filmé le quotidien d’étudiantes de l’université de Nankin en Chine en 2005 (je crois bien).

Je n’ai donc vu que quelques minutes de l’ensemble, mais il m’a frappé par sa qualité.

Le documentaire est presque tourné « à la Streep tease », c'est-à-dire avec très peu de commentaires.

Pas de questions superflues, déplacées ou anachroniques, fléau qui touche beaucoup de documentaires qui s’intéressent à des civilisations très différentes de la notre.

Apparemment pas non plus de biais de point de vue.

En effet, si l’on fait le point des reportages tournés en Chine, ils se classent grosso modo dans 3 catégories :

- description du capitalisme effréné à la Chinoise, ses nouveaux très riches, ses dégâts collatéraux sur la Chine éternelle et la mère nature.

- description d’un paléo communisme avec embrigadement de la jeunesse qui marche au pas, comme il se doit et discours officiel et convenu. En général, ce type de documentaire se targue d’être satirique et/ou dénonciateur de l’oppression (c’est politiquement correct et ça fait vendre). En général, pour mieux faire sentir l’oppression du pouvoir, le journaliste, protégé par sa nationalité et sa carte de presse se plante au beau milieu de la place rouge entre son guide officiel et un soldat et demande à un passant ce qu’il pense de la politique répressive de Hu Jintao au Tibet. C’est le meilleur moyen pour obtenir le beau plan d’une main agressive et jaune sur l’objectif.

- la préparation des JO (strictement aucun intérêt).

 

Ici, rien de tout cela.

Nous suivons pas à pas les traces d’un groupe de jeunes filles qui se fichent totalement du Parti et se le disent entre elles. L’une d’elle fait toutefois tout pour y entrer afin d’obtenir plus facilement un poste de professeur. L’autre est attirée par l’Occident, insouciante et ne ménage même pas les apparences.

La première lit à ses copines un panégyrique du Parti qu’elle a rédigé pour y être acceptée. Elles éclatent de rire devant ce fatras révolutionnaire de façade, et en rajoutent encore plus. Grand moment de télévision.

L’autre claque tout son argent en CD et en cosmétiques. Miroir intéressant de notre société.

 

C’était vraiment très bon, je regrette d’en avoir loupé la plus grande partie.

 

 

 

La bande annonce de ce documentaire sur Public Sénat :

 
 
 
 

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Quelques liens intéressants :

Article de Wikipédia sur le PCC

Une conférence en ligne de Jean-Philippe Béja sur le pouvoir du PCC en Chine (lien trouvé sur Wikipédia)

Le portail français du "Quotidien du Peuple" (l'organe de presse officiel du PCC)

 

19/01/2008

La magie du numérique

 

 

 

 

Découvert via telerama.fr

12/11/2007

Rome (2).

Bravo Doudou, c’est bien Marc Antoine mon préféré.

 

Le braillard, le débauché, le jouisseur, le voleur.

Mais il a brûlé la chandelle par les deux bouts, certes avec une grande part d’autodestruction, mais avec panache.

 

Tout ce que je ne serais jamais.

Je regrette de ne pas avoir de deuxième, où même de troisième vie (comme dans les bons vieux jeux vidéo) pour vivre à la Marc Antoine.

Mais si cela se trouve, il y a d’autres vies, ailleurs, et en d’autres temps.

Personne ne le sait.

 

Ma scène préférée de la série « Rome » (dont je viens juste de regarder le dernier épisode avec Sally), mais dont je n’ai pas trouvé de vidéo : la nuit de noce entre Marc Antoine et Octavia.

Tout le personnage y est résumé en deux plans séquences.

Et j’aime particulièrement le petit geste technique qui sent le vécu, et qui fait toute la valeur de cette série.

 

Ce soir, il y a un peu de Marc Antoine en moi.

(demain je redeviens le cardiologue grisâtre que vous ne connaissez pas)

 

 

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Cette série m’a permis de redécouvrir un site fabuleux pour les amateurs d’Histoire romaine (et grecque) et que j’avais un peu oublié : « Noctes gallicanae ».

C’est grâce à ce site, et à quelques autres que j’ai tout de suite adoré Internet.

La "Vie d'Antoine" de Plutarque est ici. C'est à lire, notamment quelques anecdotes sur les dernières moments passées avec Cléopatre (ici).

11/11/2007

Rome.

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Avec Sally nous dévorons tous les soirs 1 à 2 épisodes de la série « Rome » coproduite par HBO et la BBC.

Cette série à succès a malheureusement été arrêtée à la fin de la deuxième saison à cause d’un budget pharaonique (et aussi parce que les décors ont brûlé).

Tout est remarquable dans cette série : les acteurs, les décors, le scénario.

Ce dernier mélange avec bonheur les histoires de figures historiques (Cicéron, César, Octave, Cléopâtre…) et de personnages fictifs (Vorenus et Pullo, les deux amis inséparables).

 

« Du sang, du sexe et de la poussière », c’est une expression que j’avais lue sur une critique élogieuse du Monde, et c’est exactement ça.

N’allez pas donc pas regarder Rome avec les enfants pour les initier au latin.

 

Le seul point qui m’énerve, est parfois le manque de rigueur historique. Pourquoi avoir tant travaillé sur les détails d’une reconstitution minutieuse, pour ensuite malmener l’Histoire ?

 

Un exemple qui m’a fait bondir : la mort de Brutus.

Dans la série, il se suicide en se jetant sur l’armée de Marc Antoine. Belle scène avec beaucoup de figurants. Mais de ce que l’on sait, il se suicide en se passant un glaive à travers le corps.

C’est un détail, vous allez me dire. Certes, mais donc, pourquoi ne pas l’avoir respecté ?

Sinon, mon personnage favori est…

Lequel, à votre avis ?

 

 

Ici, un excellent site qui parle notamment de la série.

 

 


Générique Rome
envoyé par Farb

14/09/2007

RIP.

Lyon vient de perdre un de ses enfants.

Jacques Martin, c’était certes ça :

 

 

Mais avant, n’oublions pas qu’il a fait ça aussi :

 
et ça: 
 
et ça: 
 
et ça: 

12/09/2007

L’hôpital.

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Alors que j’écrivais la note « le code barre », Sally regardait la nouvelle série de TF1, "L’hôpital".

J’écoutais négligemment les dialogues, notamment lorsqu’une jeune femme perd la vue temporairement au début de l’épisode.

Sans me retourner, je lâche un « Ah, une sclérose en plaques ».

Quinze minutes plus tard, l’urgentiste/neurologue/chirurgien/bellâtre confirme mon diagnostic.

Bon, ce n’est pas très compliqué de résoudre les énigmes médicales des séries TV, surtout lorsqu’elles sortent d’une production TF1, mais bon, j’ai fait le fanfaron quand même.

Sally a fait son impressionnée :

« Comme il est fort, mon mimi, viens là que je te baise ! »

« J’arrive ! »

Elle s’est alors rendu compte de ce qu’elle avait dit en pensant « Viens là, que je te baise les mains ! ».

Pas grave, j’ai exploité ce lapsus révélateur.

 

Le peu que j’ai vu de cet épisode était affligeant. A mon avis, ni le producteur, ni le réalisateur ni les acteurs, ni les décorateurs et costumiers n’ont jamais mis les pieds dans un hôpital pour étudier, voire même jeter un coup d’œil sur le travail quotidien qui s’y déroule. C'était tellement ridicule que ça en piquait les yeux.

Les jeunes internes juste sortis de la fac avaient 10-15 ans de trop et pas une seule situation sonnait vraie. Que celui qui a vu un jour un neurochirurgien avec un stéthoscope autour du cou lève la main!

Sally a eu le courage de regarder plus de 15 minutes.

J’ai eu un petit compte rendu le lendemain matin.

 

« Tu savais qu’un patient trachéotomisé sous respirateur (l’accidenté de la route qui avait 40 fractures sans aucun plâtre ni contention) pouvait discuter comme toi et moi, malgré sa canule ? »

Non

« Tu savais qu’un chirurgien peut faire une consultation de neuro (ou il diagnostique la fameuse sclérose en plaques) avant de désobstruer une carotide et opérer une plaie thoracique ouverte ? »

Non, ils sont forts ces chirurgiens !

« Tu savais que ce même chirurgien va sur les lieux d’un accident pour jouer aux « Experts », et qu’un autre médecin se rend au domicile d’une femme pour lui dire que son fils est décédé ? »

Non, ils n'ont pas grand chose à faire de leurs journées...

« Tu savais que les internes avaient un vestiaire à eux, mixte, possédant une douche avec une porte translucide, bien que martelée ? »

Ah bon, où ça ?

 

Comment peut-on produire une série TV qui, j’imagine voudrait profiter du succès d’ « Urgences » et de « Grey’s Anatomy » sans le moindre atome de réalisme (à part les tenues blanches perpétuellement immaculées des médecins) ?

A priori, ce n’est pas un problème de budget.

J’imagine le « brainstorming » de la production : Euh, t’es sûr que ça se passe comme ça dans la réalité ? Sais pas, on s’en fout, on se contente de recycler les scripts refusés de « Sous le soleil », et de toute façon, c’est pour des blaireaux. Habille l’agent de sécurité en blouse blanche et met lui un stéthoscope, ça fera plus réel !

 

Seul petit point positif, elle est pas mal du tout, la rousse.

10/07/2007

Taratata.

J’ai fait mon marché sur Dailymotion :

 

 
 
 


Taratata Ayo
envoyé par Greuuuh
 
 
 
 

29/06/2007

Devedjian, carton rouge (2).

Ca y est !

Il se souvient de l’avoir dit et le regrette, c’est donc bien un Gilles de la Tourette. Dans lemonde.fr de ce matin:

 

« Le secrétaire général délégué de l'UMP a adressé un communiqué, jeudi soir, pour regretter "son interjection déplacée". Patrick Devedjian "renouvelle toute son estime et son amitié" à l'ancienne députée UDF du Rhône. »

 

En gros ça donne ceci :

 

"Salope. Je n’ai jamais dit ça. Je regrette mon interjection déplacée et je renouvelle toute mon estime et mon amitié à Anne-Marie Comparini."

 

C’est pathognomonique, non ?

Vite, un traitement, avant qu'il ne dise des horreurs sur Nicolas!

 

28/06/2007

Devedjian, carton rouge.

Très très grande classe, Devedjian...

 

 

 Comparini envoyé par TDLYON

 

Il a déjà trouvé une ligne de défense originale: il "ne se souvient pas d'avoir dit ça". Le Dr House pense à une maladie de Gilles de la Tourette et vous?

 

 

Découvert via LCI.fr (images de TLM, la télévision lyonnaise, cocorico !).
 
 

22/06/2007

"Docteur Cesar Millan".

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Le mot « culte » a probablement été inventé pour cette série animalière que j’ai découverte récemment sur France 3. J'adore le titre de la version originale: "Dog Whisperer". L'homme qui chuchotait à l'oreille de son Pincher.

Je ne dirais pas un mot de plus, vous devez aller voir au moins un épisode, ça passe en semaine de 16h30 à 16h55.

Il y a aussi un site web ici.