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30/09/2008

Tosca.

Pour finir en beauté cette soirée opéra, Maria Callas dans la Tosca de Puccini.

 

 

Les trois premiers extraits sont issus de la série de films d’animation « L’opéra imaginaire ». Le quatrième aurait du l’être, mais je n’ai pas réussi à mettre la main dessus, mais je pense que l’interprétation de Placido Domingo est convaincante.

 

Le cinquième extrait occupe une place importante dans une mission de « Hitman Blood money ».

 

Tout cela pour dire que mon viatique en terme d’opéra est, vous l'avez deviné, particulièrement rachitique...

 

21:18 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Ridi, Pagliacci

20:36 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Faust

20:21 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

La Traviata

19:46 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Le duo des fleurs

19:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

28/09/2008

Les Buddenbrooks

Ce roman de Thomas Mann m’avait vraiment impressionné.

Il raconte la grandeur d’une famille de Lübeck qui atteint un sommet avec l’élection de Thomas au poste de sénateur, juste avant une chute brutale puisque Hanno, son fils, le dernier des Buddenbrooks, va mourir dans la misère.

Je n’ai pas encore lu « Le Guépard » de Giuseppe Tomasi di Lampedusa, mais j’en imagine les grandes lignes.

 

La famille de mon épouse a eu un peu la même trajectoire: grandeur et décadence vertigineuses.

Nous avons rencontré samedi des cousins adorables qui nous ont donné quelques clichés datant de la fin du XIXème et ont comblé quelques lacunes.

 

Tout un monde inimaginable et disparu s’est alors étalé devant nos yeux.

Un monde alors à deux doigts du précipice, mais qui n’en avait absolument aucune conscience. Un monde où une première communion en 1895 a déplacé rien moins qu’un Cardinal et deux Evêques. Mais aussi un monde où les premiers communiants n’apparaissent qu’à peine sur les photos de leur cérémonie, l'apparat social prenant le pas. Un monde, en effet, où les enfants devaient porter des corsets thoraciques avec mentonnière si ils ne se tenaient pas droits à table. Un monde, enfin où ces mêmes enfants étaient terrorisés devant la vitrine qui contenait la relique la plus réverée du Château: un pan de la chemise ensanglantée de Louis XVI.

 

Ce panorama m’a laissé sans voix.

Je vous le laisse découvrir:

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Incroyable cliché, non ? Le lion soutient des armoiries de la famille. (non datée).

 

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La procession de la première communion passe devant les fermiers endimanchés de Monsieur le Duc. (1895)

 

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Remarquez la mendiante en sabots, au pied des marches du Château. (1895)

 

Photobucket

Agrandissement de la précédente.

 

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L'arrière grand père de mon épouse, le Duc, est assis à l'extrême gauche. La Duchesse est la seule femme assise (non datée)

 

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Le cardinal, au milieu, je présume. (non datée, peut-être 1895)

 

Photobucket

Agrandissement de la précédente.

27/09/2008

Elever le niveau.

Je profite de ma période « introspection sur mon blog », qui j’espère sera courte, pour vous reparler d’une idée qui m’est chère.

J’avais émis l’idée, il y a quelques notes d’ouvrir Grange Blanche à des rédacteurs invités.

Pour l’instant, je l’ai fait un peu au gré des rencontres, et la superbe analyse de l’étude ADVANCE faite par Jean-Paul ou la mise au point du Dr Patrick Antoine sur l’association Interplast m’ont paru être des précédents très prometteurs.

Je suis en contact avec un autre rédacteur invité, un thésard en mathématiques, expatrié dans une université de l’Etat du « Magicien d’Oz ». Grange Blanche devrait donc pouvoir accueillir en janvier un texte sur les relations entre les mathématiques et la médecine qui devrait largement dépasser le « simple » domaine des biostatistiques (je ne te mets pas la pression, einh ?).

Si vous avez un domaine d’intérêt, quel qu’il soit, et si vous entrevoyez des possibilités d’interaction avec le domaine médical, ou si vous voulez parler du système de santé dans votre pays, ou au temps de l’Amérique précolombienne ou que sais-je encore, et que vous voulez écrire et publier ici même un article, n’hésitez pas à me contacter.

 

L’idée est simple : ouvrir l’horizon de ce blog afin d’en élever le niveau.

Je préfère prendre cette option de qualité par rapport à celle de la quantité, même si, comme l'a tristement constaté Matthieu dans Cecidit, ce n'est pas la voie la plus "payante".

09:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

Le troisième carnaval des blogs médicaux (3).

N’oubliez pas de vous inscrire !

Nous sommes à mi-parcours, et pour l’instant, vous n’êtes que 8 à vouloir participer à l’aventure !

Ne transformez pas un carnaval en réunion dans une cabine téléphonique !

A vot’ bon cœur !

 

07:24 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (10)

26/09/2008

African scam, le retour (5).

J’aime bien celui-là, il fait voyager, il colle à l’actualité. Il sent la sueur, le sang, le sable, les larmes. L’Irak, en un mot.

 

J’adore la découverte du coffre avec les trois soldats américains.

Ca me rappelle le film avec George Clooney et surtout le type qui avait un pneumothorax compressif qu’il devait décomprimer régulièrement en ouvrant un cathéter planté en sous clavier. D’ailleurs, a propos, je n’ai jamais compris pourquoi il ne le laissait pas se collaber tranquillement son poumon… On vit bien mieux avec un pneumothorax unilatéral tout court, qu’avec un compressif.

 

J’ai laissé le texte tel quel, dans son jus même les caractères chinois qui sont probablement les coordonnées de la cachette de Ben Laden en code secret.

L’adresse de notre courageux traducteur (tiens, tiens, encore une référence à ma note précédente rédigée avant que je ne découvre ce scam) est curieusement d’origine russe : ******@drahelas.com.ru.

Quelle aventure : des russes, des chinois, des irakiens, des américains, un traducteur qui écrit en français (sûrement pour tromper les terroristes), un coffre au trésor !

Qu'est-ce que l'on pourrait lui proposer comme boulot plus tranquille? Scammeur?

 

Pour ceux qui ne connaissent pas, ce scam est bien entendu une escroquerie.

 

°0°0°0°0°0°0°0°0°0°

Bonsoir,


Jai eu votre contact et voudrais partager une affaire trcs
importante avec vous.

Si
ne vous intesse pas, veuillez mexcuser beaucoup pour
le d
angement. Je suis Monsieur Issam Majeed, je travaille
en Iraq avec les Militaires Am
icains comme traducteur.

Jai des preuves pour vous le d
ontrer aprcs.

Dans une des nos op
ations militaires en Iraq, nous avons
d
ouvert un coffre fort dans une grande maison dun grand
homme daffaire Iraqien dans la ville de TIKRIT.

Ce coffre fort contient une grande somme dargent, des
dollars Am
icains, c'est-r-dire US$ 20 Million.

Nous avons imm
iatement gard?ce coffre fort dans un lieu
s
uris?avec trois autres soldats Amicains. Apres de
longues d
ibations entre nous pour savoir si nous devons
remettre ces fonds aux autorit
Amicaines en charge de
lieu ou pas, nous avons tous d
id?de partager ces fonds
entre nous.

Pour le partage, chacun de nous a re
la somme de US$5
Millions Pour ma part r cause des problcmes de s
urit?en
Iraq, jai d
id?de marranger avec les agents de surit
priv
s en Iraq pour transfer ma part de ces fonds hors
de lIraq, pr
isent r Londres.

Jai mis les fonds dans un colis comme
ant des affaires
familiales et je lai cod?ce qui veut dire quaucune
personne ne sait que ce colis contient de largent sauf
moi.Ce que je vous raconte est la v
it?et si nous traitons
ensemble dans cette affaire, vous le verrez.

Je vous contact donc pour voir si vous pouvez maider a
r
upcre le colis r Londres et le transfer dans votre pays
ou je voudrais investir ces fonds dans des domaines
rentables.

Je vous donnerais aussi quelques pourcentages de ces fonds
pour avoir accepter de maider, le pourcentage nous en
discuterons quand je recevrai votre r
onse.

Les insurg
Iraqiens sont contre moi ce qui fait quils me
recherchent pour me tuer parce que je fais des traductions
aux militaires Am
icains.

Je ne sors pas nimporte comment sans les Militaires
Am
icains pour iter le pire. Je nutilise pas de t閘閜hones
ni ne re
is pas des appels ici.

Jutilise seulement lInternet et les walkies-talkies pour
communiquer avec des militaires avec qui je travaille.

Si cette transaction est bien conclus, je veux d
issionner
de ce travaille parce que pour vivre ici en Iraq cest trop
risqu?

Je vous remercie et jattendrais votre r
onse

Monsieur

Issam Majeed.

 

21:23 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1)

Lingua franca.

L’anglais est la lingua franca de la toile et du monde scientifique. Soit.

Je ne fait que constater un fait.

Je m’exprime en français sur le net (et dans ma vie quotidienne), et je serais bien incapable d’écrire correctement des textes en anglais, tout comme d’ailleurs de le parler, alors que je lis sans problème des articles médicaux, et à peine plus difficilement des journaux anglophones.

C’est un autre fait.


Comme souvent dans la vie, plusieurs évènements qui n’ont strictement aucun rapport les uns avec les autres vont survenir sur une courte période, et déclencher une réflexion sur une donnée pourtant établi, et qui n’entraîne donc plus aucune cogitation du fait même de son ancienneté.

Récemment :

  • Je me suis redécouvert une cousine (de sang) qui est traductrice français/allemand (et vice-versa), et des cousins (de cœur), blogueurs québécois qui luttent au milieu d’un océan anglophone.

 

  • Stéphane publie une note intéressante sur les interactions de plus en plus grandes entre la recherche et les blogs scientifiques. Les seconds servant de caisse de résonnance à la première, qui ne reste ainsi plus cantonnée aux quelques abonnés de revues, ou accessible mais déformée par de nombreux intermédiaires nuisibles et intéressés.
     
  • Je pense m’être fait recaler (pour l’instant) à mon inscription au site « Research Blogging ».

Pourtant, cette dernière initiative est intéressante. Elle vise à identifier et à agréger les notes qui portent sur un article publié dans une revue scientifique à comité de lecture. Je pense correspondre aux critères.

Mais les administrateurs ne parlent pas notre langue européenne obscure, et pour l’instant, seuls des articles en anglais ou en allemand sont retenus. Passe pour l’anglais, mais passer derrière nos amis allemands, grrrr… J’ai mis Stéphane, de kyste sur le coup, nous en avons un peu parlé, et il s’est également inscrit il y a peu.


Si vous êtes un blogueur scientifique, et si vous correspondez aux critères, je vous engage à vous inscrire, afin d’accélérer le processus de prise en compte de notre langue.

Bref, tout cela pour dire que notre langue est clairement un handicap sur la toile. La plupart des gens se fichent des « Lumières », de notre passé, de la richesse de notre langue, et de l’humanisme qu’elle véhicule.

La majorité ne la comprend pas, et ne compte pas faire d’effort pour le faire. Une information trouvée sur la toile n’a strictement aucune valeur si elle est dans un langage obscur et étranger. Si le lecteur ne comprends pas, il va  fermer l’onglet en moins de 10 secondes. C’est ce que je fais quand je tombe sur une information en italien, en espagnol ou en allemand, je ne termine même pas la page en la survolant.


Que faire ?

Ecrire en anglais, outre que cela m’est impossible n’est pas une solution. Autant se tirer dans le pied. Un exemple. Bertalan Meskó, l’auteur de ScienceRoll, un des meilleurs blogs médicaux du monde est hongrois. Il écrit couramment anglais, ce que je trouve remarquable, et c’est ce qui lui permet d’être un des premiers. Malgré tout son talent, si ScienceRoll était écrit en hongrois, qui le lirait en dehors de ses frontières ?

Le prix à payer pour cette universalité ? Un locuteur hongrois de moins sur le net. Une langue non utilisée est une langue morte, c’est un truisme, mais c’est encore plus vrai sur la toile.

Mon pessimiste naturel me porte à penser que le français, le hongrois et d’autres langues européennes (je ne parle même pas des autres, mais j’y pense) n’ont donc aucun avenir sur la toile. Hors l’anglais et le chinois, langue vernaculaire à l’échelle du globe, peut-être bientôt langue véhiculaire, pas d’espoir.

Ce n’est pas une raison pour baisser les bras.


Sans faire le complexe du village gaulois, je pense que l’on peut limiter l’érosion de notre langue en élevant le niveau du contenant et du contenu. Ce n’est pas la peine de simplifier notre langue qui ne l’est pas afin d’espérer en augmenter le rayonnement. En général, la simplification et l’appauvrissement mènent exactement au contraire.

Pareil pour le contenu. Enfin, à un moment, je me suis demandé pourquoi ne pas monter un « Research Blogging » en langue française. Outre que cela ne me semble pas être simple à mettre en place, je ne sais pas beaucoup d’entre nous seraient intéressés. On tombe encore et encore dans le problème de la relative faible diffusion de notre langue sur la toile, surtout dans un domaine aussi spécifique.

 

Bon, sur ces belles paroles oiseuses, je vais poursuivre ma lecture de « Calvin and Hobbes », en VO...