Thym sauvage

Aujourd'hui, belle journée ensoleillée.
Un peu de vent.
La seule fierté de mon jardin, un superbe bosquet de thym sauvage.

La prochaine sur la liste.

Ayé (comme dirait Ron), j’ai attrapé le virus Daytona.
Je n’en avais pas vraiment envie, mais maintenant, ça me gratte de plus en plus.
Evidemment, aller chez son revendeur Rolex agréé serait bien trop simple.
La liste d’attente est de….
3 ans.
Incroyable, mais vrai.
3 ans.
En plus, pour s’inscrire sur la liste, il faut être intime de la belle-sœur par alliance de la femme de ménage du patron de la bijouterie.
Ou, j’imagine, payer un pot de vin rondelet.
J’ai trouvé une combine encore plus tordue que la belle-sœur par alliance.
Si si…
Un cousin du directeur de la Clinique habite à Singapour, là ou elles poussent, parait-il, sur des arbres à Daytonas.
Il revient en France deux fois par an…
Il pourrait m’en ramener une, m’a dit notre dévoué directeur, lui aussi amateur de Rolex.
Certes, la probabilité d’avoir une Daytona avant la fin de l’année est faible, mais cela a au moins un avantage.
Je suis obliger de faire des économies, pendant au moins un an, donc de modérer la fièvre acheteuse qui s’empare de moi parfois.

Photo empruntée à un usager de Timezone.

L'ingénieur.

Non pas un ingénieur homme, mais une montre.

IWC est une marque suisse de montres, assez peu connue du grand public.
Basée à Schaffhausen, petite bourgade en Suisse alémanique, et fondée il y à environ 130 ans, son style germanique s’oppose à la plupart des autres grandes maisons, situées en Suisse romande.

Leurs derniers modèles, notamment les « ingénieurs », me plaisent beaucoup.

La lignée des ingénieurs, montres anti magnétiques, destinées aux… ingénieurs a débuté dans le courant des années 50.
Depuis, elle a bénéficié de nombreuses évolutions qui ont conduit aux modèles 2005.

Jusqu’à présent, les modèles « abordables » d’IWC m’intéressaient peu, car leurs mouvements n’étaient pas « maison ».

Petite parenthèse.
Je laisse de côté les mouvements à quartz, ou équivalents.
Les mouvements purement mécaniques sont soit à remontage manuel, soit automatiques (une petite masse à mouvements pendulaires assure le remontage avec les mouvements du poignet).
Les marques de montre utilisant des mouvements mécaniques les achètent le plus souvent à une société appelée ETA (groupe Swatch), puis les modifient plus ou moins.
Parfois, elles les renomment pour cacher leur origine, supposée infâmante.
Les marques qui ont crée leur propre mouvement se comptent sur les doigts de la main : Rolex ; Jaeger-Lecoultre, Zénith, Girard-Perregaux, Patek… (liste non exhaustive).
Toutes les autres ont pour l’instant le même fournisseur : ETA (pour l’instant, mais ceci est une autre histoire).
Autrement dit, il n’est pas impossible que votre belle montre mécanique à 1500-2000 euros, voire plus, ait plus ou moins le même mouvement qu’une Swatch Irony…
Ne râlez pas, vous en avez pour votre argent, le marketing coûte cher, et peu de gens savent cela…
Une seule marque ose dire que ses montres ont de l’ « ETA inside » (comme disent les passionnés anglo-saxons) :Oris.
Petite marque honnête, à l’excellent rapport qualité prix, et qui améliore le plus souvent le mouvement initial.
Bref, IWC a créé un mouvement pour son « ingénieur », ce qui la rend un peu plus intéressante du point de vue horloger.
A voir pour un prochain achat.
Une future infidélité à Rolex ??

Historique de l'ingénieur
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