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03/04/2005
Thèse.
J’ai retrouvé, par hasard, ce soir ma Thèse de Médecine sur un CD jusqu'à présent perdu dans ma cave.
J’ai relu avec plaisir un petit texte de Fernand Pouillon, que j’avais mis juste après les remerciements dithyrambiques (toujours 1 page de gagnée…).
J’ai toujours pour habitude d’insérer un petit texte dans mes mémoires/thèses.
Ce texte concerne tous ceux dont le travail acharné a précédé leur activité artistique/manuelle/intellectuelle/professionnelle actuelle et future.
« Si, bien souvent, il est permis de s’étonner de la lenteur d’un projet, quelquefois aussi une tâche considérable sera rapidement conçue.
Le plus long, en ce qui me concerne, est l’attente, ensuite tout mon temps de réflexion.
Ces délais passés, le parti de l’œuvre arrêté, l’étape définitive peut être réglée en quelques jours.
Pourquoi ?
Cette question met en cause tout ce qui, dans la création, fait partie de l’accumulation des connaissances.
Tout artiste agissant, a, dans sa mine de plomb, son pinceau, son burin, non seulement ce qui rattache son geste à son esprit, mais à sa mémoire.
Le mouvement qui paraît spontané est vieux de dix ans ! De trente ans !
Dans l’art, tout est connaissance, labeur, patience, et ce qui peut surgir en un instant a mis des années à cheminer. »
Fernand Pouillon
Les Pierres Sauvages. Editions du Seuil 1964.
21:23 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)
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