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27/03/2006

Le pèlerinage.

Ce dimanche, il faisait un temps merveilleux.

Guillaume voulait voir des moulins, et on a vu des moulins.

Nous avons hésité entre Fontvieille (LE moulin de Daudet), et Fontaine de Vaucluse (moulins à eau).

Finalement, nous avons opté pour la seconde destination, et sommes partis sillonner la belle région du Lubéron, région bien connue pour ses villages, ses châteaux, ses vignes, et ses hollandais.

Arrivés à destination, première surprise : parking obligatoire à 3 euros, gardé par un préposé, le nez rouge et la clope au bec.

Avec le recul, ce type de racket est assez fréquent (aux Baux et à Roussillon, me semble t-il).

Le parking est néanmoins sympa, langue de verdure entre deux vifs cours d’eau vert émeraude. Je suis surpris en remarquant une famille pique-niquant au bord de l’eau.

 

Il y a beaucoup de monde, bien plus que je n’avais imaginé à cette époque ou les gens aiment à battre le pavé dans les grandes villes, abrités du soleil (ou de la pluie) par de grandes banderoles rouges.

Le village en lui-même est assez sympa, traversé par la Sorgue tumultueuse, et d’un vert vraiment étonnant (je me répète, mais c’est tout ce que j’ai retenu de cette visite).

Guillaume est aux anges, deux-trois moulins aux pales couvertes d’algues tournent joyeusement de-ci de-là.

La foule converge et chemine le long d’une rue bordées de nombreux commerces.

Il fait chaud, le soleil tape fort, beaucoup s’arrêtent pour déguster une glace italienne en plein soleil (elle doit être meilleure comme ça…)

Les plus courageux arrivent au bout du chemin goudronné, et crapahutent sur du gravier, puis des marches naturelles en rochers inégaux et glissants.

Nous nous rapprochons de la paroi vertigineuse (231 m).

Des stèles de marbre célèbrent les poètes Pétrarque et Mistral (pas le vent, Frédéric).

En marchant, je me serais cru en route pour un sanctuaire, tant la foule se pressait compacte. Les gens transpiraient et souriaient, heureux de sortir après l’hivernage.

Tout cela avait un air de fête.

Et puis, nous sommes arrivés au pied de la falaise.

Je m’attendais presque à trouver un temple grec antique, en ruine, nous dominant de sa certitude hautaine d’avoir franchi les millénaires.

Et bien non.

Il n’y avait

q’un trou

d’eau

verte.

 

Une bonne dizaine de mètres de diamètre, un arbre mort sur le bord.

Une adolescente s’amusait à faire des ricochets sur l’eau avec de petites pierres plates.

C’était l’attraction.

« Elle lit l’oracle dans les ronds à la surface de l’eau ? » demandais-je à mon voisin, saisi par le mystère de la Sybille de la Sorgue.

« Non, elle attend que ses copains se soient pris en photo, avant d’aller engloutir une glace à l’italienne sous le soleil ».

Ah ?

Retour à la voiture.

Je comprends mieux la famille de tout à l’heure. Manger sur le parking au bord de l’eau est la quintessence de ce lieu.

Sally a tout résumé : « Au moins, nous l’avons fait, nous n’aurons pas besoin de revenir une autre fois ! ».

Commentaires

La prochaine fois allez plutôt voir le moulin de Daudet, le site est agréable en tout cas. Mais je ne sais pas si ca serait vraiment passionnant pour un enfant.. C'est plutôt pour voir le moulin de Daudet et rien d'autre.. :)

Écrit par : Matthieu M. | 28/03/2006

J'y suis allé il y a bien longtemps, avec Sally.
Nous avions mangé dans un excellent petit restaurant: "au chat botté".
Je ne sais pas si il est aussi bon maintenant...

Écrit par : Lawrence | 28/03/2006

Les commentaires sont fermés.