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20/07/2006

Blancs, bruns et blonds.

medium_confiance.jpgCe sont les couleurs de cheveux dominantes dans ma vie en ce moment.

 

Le blanc, car une demi-douzaine de patients âgés ont été admis à la clinique dans le cadre du plan canicule. Le problème est que nos moyens sont dérisoires : chambres climatisées rares, ventilateurs brassant de l’air chaud, brumisateurs et bouteilles d’eau immuables sur les tables de nuit. Le personnel se démène, mais la structure n’est pas adaptée. Mais, c’est ici ou seuls à la maison…

 

J’ai fait perfuser cet après-midi un petit papy tout sec. Amené il y a 3 jours, en préventif, il s’est tout de même déshydraté : asthénie, langue rôtie, 8 de TA.

Son fils, en vacances m’a appelé pour demander des nouvelles…

J’espère qu’il prendra garde aux coups de soleil si il est à la plage, et aux moustiques si il est à la montagne ; les vacances peuvent être gâchées par de si petites choses…

 

Bruns : j’ai dîné avec une jolie brune hier. Le resto italien était bon, et on a bien ri.

 

Blonds : SMS cet après-midi. Une ancienne copine de fac que j’avais perdue de vue depuis pas mal de temps séjourne en ville d’aujourd’hui à samedi. On doit dîner ensemble ce soir. C’est la seule quasi-top-modèle que je connaisse (elle est médecin généraliste et magnifique). Quand je l’ai rencontrée en 1993-1994, elle m’avait ébloui. Elle était externe et moi, je faisais l’ASH entre la P2 et la D1. Elle sortait alors avec un interne de cardio. Ce type représentait alors tout ce que je voulais faire : interne de spécialité, cardiologue et vivant avec une quasi-déesse.

On s’est tout de suite bien entendus. Mais, trop belle pour moi (en tout cas psychologiquement), il n’y a jamais rien eu entre nous, même après sa séparation avec le cardio. Nous nous sommes plus ou moins suivis toutes nos études, moi désespérément célibataire, et elle, incapable de garder un garçon plus que quelques mois.

Finalement, je suis devenu cardio, et j’ai une femme (rousse) hors du commun, et deux enfants magnifiques. Elle, elle est toujours seule. Elle doit brûler les hommes comme une lampe halogène, les papillons de nuit.

 

Une petite touche de roux, tout de même : TGV samedi pour rejoindre femme et enfants, depuis 8 jours et encore pour une semaine dans la maison maternelle.

Je ne sais pas si j’aurais autant confiance qu’elle; une sainte, je vous dis...

Commentaires

Fonce, Forest, Fonce, ce sera ton petit secret :)

Écrit par : ron | 21/07/2006

Ron pas sûr - ça fait des dégâts ! ;)

Écrit par : Valérie | 21/07/2006

Pousse-au-crime!

La soirée a été délicieuse.
Toujours aussi mignone et adorable, et désespéremment célibataire.
Le tajine aux figues fraîches était excellent et ne dépareillait pas


"
Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
À se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
« Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
— Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu’est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
— Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
— Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu’importe ?
— Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor."

Écrit par : Lawrence | 21/07/2006

Avec une femme rousse tu penses encore à une blonde... pfff ces hommes ! ;-)
Mais tu ne nous parles pas de toi là... alors, ta dominante ?

Écrit par : Melie | 21/07/2006

Je sais que nous avons les mêmes goûts capillaires!
Moi, je suis de moins en moins châtain, et de plus en plus blanc...

Écrit par : Lawrence | 21/07/2006

Les commentaires sont fermés.