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26/07/2006

Boire jusqu’à la lie.

Ce matin, coup de téléphone sur le portable, en pleine vacation de döppler.

Au bout du fil, le mari de la patiente dont j’ai parlé hier.

Le centre privé d’IVG est complet, jusqu’à mi-août, ils me demandent de téléphoner pour faire accélérer un éventuel rendez vous au CHU.

Je refuse, trouve plein de raisons pour ne pas le faire. Mais personne n’est là pour me tendre la bassine pour m’en laver les mains ; la gyneco vue hier est partie en long week-end et le généraliste est aux abonnés absents.

Après 15 minutes de discussion houleuse, je m’exécute.

Ce sera demain.

Le reste de la vacation m’a peu intéressé, même le dernier patient, français vivant en Guyane, aux 9 femmes arawaks (dont les 5 veuves de son frère) et ses 29 enfants.

 

Là, je me gave de smarties pour oublier.

11:51 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

je ne comprends pas votre gene. la décision a été prise et vous n'avez fait qu'accelerer l'operation.

Écrit par : erathrya | 26/07/2006

Oui, mais c'est vraiment retourner le couteau dans la plaie, je m'en serais bien passé...
D'un autre côté, j'ai fait ce que j'ai estimé être la meilleure solution pour eux.
Mais bon, ce n'est pas toujours facile...

Écrit par : Lawrence | 26/07/2006

C'est le moins mauvais choix.
Souvent, nous n'avons pas mieux. Et c'est déjà pas mal.

Écrit par : shayalone | 27/07/2006

Le "moins mauvais choix" est notre lot à tous, y compris dans le quotidien.
heureusement qu'il y a les smarties (les nectarines, le nougat, les croquants, le chocolat, le pain, liste non limitative...)

Écrit par : Jacques | 31/07/2006

Les commentaires sont fermés.