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18/10/2008
“I'm going to take a gamble”
Un article du Washington Post relate un effet collatéral, mais potentiellement dévastateur pour les patients de la crise économique et financière qui touche les Etats-Unis : la crise médicale.
En effet, de nombreuses personnes non prises en charge par les assurances fédérales (l’immense majorité de la population aux EU) sont dans l’obligation d’espacer ou de cesser purement et simplement leur suivi médical à cause de son coût. Certains ne se rendent même pas aux bilans de santé gratuits, de peur de se découvrir une pathologie qu'ils ne pourront pas "s'offrir".
Passe encore pour les examens de dépistage dont on commence à deviner la relative inefficacité, mais cela est très inquiétant pour les patients atteints de pathologies chroniques.
Et chez nous ?
Et bien, comme le dit très bien le toubib, il n’y a que notre ministre qui pense que les franchises n’ont pas apporté de renoncement aux soins…
Dire que nous n’en sommes qu’à peine au début.
Chance ou science ? Cette question va redevenir l'apanage des privilégiés.
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As Budgets Tighten, More People Decide Medical Care Can Wait.
By Ceci Connolly and Kendra Marr
Washington Post Staff Writers
Thursday, October 16, 2008.
08:30 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Au mois de septembre, j'ai pris un rendez-vous chez un médecin ORL. Je crois que c'est la première fois que j'en voyais un dans ma vie d'ailleurs. Quand j'ai appelé, j'avais déjà ces sensations de mal-être depuis au moins 2 semaines. Dans notre famille, on nous a toujours dit qu'il ne faut pas se plaindre. Donc prendre un rendez-vous chez un docteur signifie que l'on ne peut plus faire autrement. C'est le dernier recours.
Quand j'ai appelé, l'assistante m'a demandé si j'étais patiente privée ou tout simplement patiente. J'en avais déjà entendu parler à la télé ce printemps : il paraît que les patients privés obtiennent plus facilement des RV que les patients "normaux". J'ai obtenu un RV, mais il a fallu attendre 12 jours. J'ai pris mon mal en patience, mais c'était long. Ma question est la suivante : est-ce normal que l'on demande maintenant : vous êtes patient(e) privé(e) ?
Écrit par : Elise | 19/10/2008
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