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03/02/2007
Second Life (2).
Par ailleurs, j’ai quand même eu le temps d’explorer un peu Second Life (SL), par petites sessions.
Je me suis fait une copine (du comté de Norfolk en Grande-Bretagne) qui m’a beaucoup fait progresser dans les possibilités assez stupéfiantes de cet univers.
L’interface est assez simple, et on s’habitue à voler et à se téléporter assez facilement.
J’ai fait quelques photos, comme tout bon touriste.
Chaque endroit a sa propre musique d’ambiance, souvent une radio du web.
Les univers graphiques et les animations sont assez fabuleuses, SL me parait toujours être une extraordinaire vitrine d’art graphique.
Ma « copine » (dont je ne me souviens plus du nom) a créé un merveilleux petit temple « à la grecque » avec des panneaux et sols dessinés par Aubrey Beardsley.
Elle m’a aussi donné des adresses de « rough places » qui sont des baisodromes virtuels.
Les deux qui s’envoient en l’air sont de bruyants allemands.
Elle m’a aussi raconté, ce qui ne m’étonne pas trop finalement que assez souvent les avatars choisis ne correspondaient pas au sexe de l’utilisateur réel.
Intéressant cas de travestissement virtuel. De quoi donner du grain à moudre à une armée de psychosociologues durant des années.
Elle m’a demandé « si j’avais regardé ». Oui, d’où la photo, mais ce n’est pas plus excitant qu’une émission de Nicolas Hulot sur la vie sexuelle des bernacles de Nouvelle-Tasmanie.
Un sexe bien virtuel et bien triste, en somme.
Où est l’humain ?
J’ai fait le tour des boutiques avec zéro argent dans mes poches.
On peut absolument tout acheter, des lunettes à une île et une maison paradisiaque posée dessus.
Ma copine virtuelle en a une magnifique, toute en teck et en ouvertures sur la mer. Par terre, des coussins moelleusement virtuels ou l’on peut se délasser virtuellement.
Ce qui est sympa tout de même, c’est quand même de pouvoir discuter avec des gens du monde entier, dans un décor de rêve.
Enfin dernier trait de caractère des habitants de SL, ils n’aiment pas parler de la RL (Real Life).
Je veux bien croire que l’absence de risque, et le côté un peu démiurge que donne SL représente pour beaucoup une sorte d’opium du peuple.
A propos d’opium du peuple, je suis allé voir le QG virtuel de Ségolène R..
Il y avait pas mal de monde qui discutait politique.
Je ne me suis pas trop attardé.
J’ai trouvé assez amusant le petit plaisantin qui courait à travers la pièce en arborant un T-shirt UMP. Encore une chose qu'il n'aurait pas pu faire dans la "RL".
18:30 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (9)