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28/05/2008
Entre 2.
La semaine en Touraine s’est écoulée bien trop vite.
Je garde une impression un peu mitigée des châteaux de la Loire qui sont certes fabuleux, mais qui, comme une bonne mousse au chocolat, écoeurent un peu à la longue. Il faudrait avoir la possibilité et la volonté de n’en voir qu’un seul par séjour.
Il n’empêche que la rencontre avec l’Histoire de France reste impressionnante : le cabinet de travail de Catherine de Médicis, la chambre où s’est effondré le Duc de Guise, le château de Langeais où Anne de Bretagne a épousé Charles VIII, liant ainsi le Duché de Bretagne au Royaume de France, Clos Lucé où a résidé Léonard de Vinci…
Blois. La chambre de Henri III, où s'est effondré le Duc de Guise, Henri le balafré. Ne vous extasiez pas sur le décor, tout est XIXème!
J’en retire toujours l’impression vertigineuse que la destinée de nations entières s’est jouée sur la volonté implacable, ou au contraire sur les lubies passagères d’une poignée d’individus.
Je sais bien que c’est un truisme, mais le toucher du doigt sur les lieux mêmes où l’Histoire s’est déroulée est encore une fois très impressionnant.
Cheverny.
Une digitale dans les jardins de Cheverny...
mais on y trouve aussi du pavot (fin de la séquence médicale).
Il faut donc savoir agrémenter son séjour par d’autres petits plaisirs.
Deux coups de cœur :
L’association Millière Raboton qui fait découvrir la Loire en toute intimité sur des toues (bateaux de 12 places). La balade de 1h30, toujours improvisée est délicieuse et les petits ont adoré la chasse aux traces de castors sur les îlots. Notre seul regret est de ne pas avoir pu faire cette balade à l’aube ou en soirée, moments ou la faune est particulièrement active.
L'embarquement à Chaumont sur Loire
La Vallée Troglodytique des Goupillières à Azay-le-Rideau qui permet de se faire une idée de la vie quotidienne des paysans Touraine. Vie très différente de celle, idéalisée, dépeinte par les tapisseries de Bruxelles et d’Aubusson qui décorent souvent les pièces des châteaux environnants.
Le propriétaire des lieux fait une visite guidée passionnée et passionnante.
Une des 9 fermes que compte la vallée
La chambre troglodyte dans laquelle Henri III et le Duc de Guise ne sont jamais allés.
Sinon nous avons fait comme d’habitude en ne prévoyant aucun hébergement à l’avance. La Touraine est heureusement riche en chambres d’hôtes, et la période entre les viaducs de mai et début juillet est plutôt calme.
Nous avons rencontré des gens adorables, disponibles et avons enfourné des petits-déjeuners pantagruéliques avec confitures, jus de pomme, gâteaux et parfois pain maison.
Parmi toutes, je retiens cette adresse qui est non loin de Langeais, et où après 48 heures, nous avons eu l’impression de quitter des proches. D’ailleurs, la maîtresse de maison est la sœur du propriétaire des Goupillières, détails que nous ignorions à notre arrivée à la chambre d’hôtes. Alors que j’écris cette note, je déguste son fabuleux jus de pomme maison à sa santé.
Demain en route pour Malte…
Un encadrement de fenêtre du Château de Blois très rabelaisien!
12:07 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)
Double hélice
10:59 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)
De l'art (3)
Si l’on n’a pas suffisamment compris ce qui précède, on le trouvera plus clairement exposé dans d’autres traités. Quant à la médecine (car c’est d’elle qu’il s’agit ici), j’en donnerai la démonstration, et je vais d’abord définir ce que j’entends par la médecine : c’est délivrer complètement les malades de leurs souffrances, mitiger les maladies très intenses, et ne rien entreprendre pour ceux que l’excès du mal a vaincus ; sachant bien que la médecine ne peut pas tout. Établir donc qu’elle arrive à ces résultats, et qu’elle peut y arriver dans toutes les circonstances, c’est ce que je vais faire dans le reste de mon discours. En même temps que je démontrerai l’existence de cet art, je ruinerai les arguments de ceux qui s’imaginent l’avilir, et je les prendrai en défaut sur les points où ils se croient le plus forts.
De l’Art
Hippocrate
08:00 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)