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02/08/2008

La débaptisation.

Je suis tombé sur un article du Monde intéressant sur cette démarche qui consiste à se faire « rayer » des listes de baptêmes de l’Eglise.

En 2007, environ un millier de personnes ont demandé à se faire débaptiser en France.

L’article propose même des adresses internet ou l’on peut facilement générer une demande d’apostasie (terme que je préfère nettement à celui de « débaptisation ») qu’il conviendra d’envoyer au prêtre de sa paroisse de baptême, ainsi qu’à l’Evéché dont elle dépend.

 

La lecture des différents points de vue m’a fait sourire. J’aime bien celui de « Foufou de Bassan ». A vrai dire, j’ai un peu la même démarche, mais en plus « Monsieur Jourdain » puisque la lecture de ces textes m’a fait me souvenir que j’étais effectivement baptisé. Je suis donc plus un apostat par oubli que par volonté.

C’est d’ailleurs notamment pour cela que je ne vais pas effectuer cette démarche.

Je n’ai ni haine ni hargne contre l’Eglise qui pourraient me servir de moteur afin de franchir le pas.

Je suis donc loin d’être un athée militant.

 

J’aime aussi beaucoup la démarche des résidents français outre-Rhin qui désirent ne plus y acquitter l’impôt ecclésiastique. Où va donc se nicher l’optimisation fiscale !  

 

Ce qui m’énerve un peu, aussi, c’est l’expression « baptisé contre sa volonté ».

Il y a plein de choses qui sont faite contre notre volonté. Faut-il forcément y voir à chaque fois quelque chose de négatif ? On pourrait y inclure notre nom et notre prénom. On m’a  aussi baptisé, mais dans le sens non religieux, contre ma volonté.

« Lawrence Passmore ».

Et si je ne voulais plus ni ce nom ni ce prénom ?

Est-ce que je peux me rebaptiser totalement ?

(L’exemple n’est pas très bon, puisque c’est un pseudonyme que je me suis choisi, mais vous avez saisi le sens…)

Et si je ne suis pas content de la couleur de ma peau, ou des mes gènes ?

 

Avec Sally, nous avons pris le parti de ne pas baptiser nos fils.

Peut-être qu’ils vont nous le reprocher, notamment si ils sont croyants (Dieu m’en garde), ou si les élues veulent un mariage à l’église.

Dans les deux cas, si ils ne veulent pas lâcher l’affaire, ils devront faire la démarche volontaire d’« entrer » dans l’Eglise, ce qui n’est pas plus mal.

 

 

 

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  Pourcentage de la population croyant qu'il existe un Dieu (source Eurobarometer).

 

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L’article « Une croix sur leur baptême » du journal « Le Monde »

"Débaptisation. Mode d’emploi", un article sur le site du Journal "La Brique".

L'étude "Eurobarometer" (Cf page 9 pour les données du graphique que j'ai emprunté à Wikipedia)

Changement de peau.

Comme vous pouvez le constater (du moins ceux qui ont vidé leur cache), j’en ai eu assez de ma bannière bleue.

J’espère que vous aimez le rouge, les situations troubles et un brin d’érotisme (je ne dirais pas non à la rousse…).

Ne vous réjouissez pas trop vite, cela n’augure pas d’un changement radical du contenu !

Quoique…

A un moment j’ai envisagé d’utiliser « Game on » de Vetriano comme bannière.

Mais pas facile d’intégrer ce tableau vertical dans un espace horizontal…

 

 

 

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J’ai un peu la flemme de faire une autre note aujourd’hui, mais hier j’ai vidé mes surrénales et ai voué à la damnation éternelle un radiologue en fin de journée.

Vendredi 17h30, le monde médical a commencé son long sommeil de 48 heures.

C’est l’heure ou j’obtiens enfin (après une bonne demi-douzaine d’appels) le compte rendu d’un scanner qu’une patiente de la clinique a passé le matin à 8h00.

Cette patiente a un tableau de diverticulite depuis une dizaine de jours, avec un premier scanner rassurant, et une évolution clinique plutôt rassurante.

Sauf que les blancs restent à 25000-30000 et elle a fait un pic fébrile récemment. On demande donc un second scanner.

A 17h30 donc, je lis accablé le compte-rendu : abcès, pneumopéritione, perforation.

Je me suis démené comme un fou pendant une heure au milieu de mes six entrées pour la transférer dans un milieu chirurgical digestif.

Le photographe, il n’aurait pas pu appeler le matin pour me prévenir de la catastrophe ?

Car c’est une catastrophe : 81 ans, sous anticoagulants et aspirine, 1 mois après un remplacement valvulaire mitral par une bioprothèse.