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26/01/2007

C'est là qu'il est le plus fort...

"Jacques Chirac, infatigable collecteur de fonds

 

AP | 25.01.2007 | 15:50

 

Jacques Chirac s'est mué jeudi en impitoyable collecteur d'argent pour le Liban, poussant sans cesse les pays présents à la conférence "Paris III" à augmenter leurs offres d'aide et n'hésitant pas à sermonner les autres.

 

Que le chef de la diplomatie nippone se contente de rappeler que son pays avait déjà versé 11 millions de dollars pour le Liban depuis juillet dernier, et le président français a réagi vertement en jugeant "tout à fait indispensable que le Japon s'associe à l'ensemble de la communauté internationale pour faire un véritable effort comme ceux que font les autres pays". Un message que le ministre a été fermement prié de porter au Premier ministre Shinzo Abe.

 

De même, que le représentant koweïtien achève son intervention, sans donner de montant d'aide précis, par la formule consacrée "que la paix de dieu soit sur vous", et Jacques Chirac rétorque, cinglant: "je souhaite vivement que la paix de Dieu soit sur nous, mais la paix des moyens financiers doit aussi être sur nous!"

 

"Les Pays-Bas sont un pays riche!", fait-il aussi remarquer au ministre néerlandais Bernard Bot, qui s'excuse, penaud: "nous sommes un gouvernement démissionnaire en ce moment..."

 

"Je n'ai pas compris quelle est la contribution que vous apportez au Liban?", s'enquiert-il également après l'intervention du ministre du Bahrein. "C'est une affaire en cours...", s'emmêle le Cheikh Khaled bin Ahmad al Khalifa.

 

Le ministre brésilien Celso Amorim préfère donc prendre les devants quand il n'annonce "que" un million de dollars d'aide: "avant que vous ne parliez, je reconnais que c'est une contribution modeste mais il faut comprendre. Nous sommes un pays en développement."

 

Le ministre italien Massimo D'Alema a en revanche eu droit à des louanges, après avoir annoncé 120 millions d'euros d'aide. "Nous apprécions la générosité militante de l'Italie", a souligné Jacques Chirac.

 

"Combien?", s'interroge-t-il plus tard, se penchant vers un collaborateur après l'intervention d'un autre participant. Il fait assaut de demande de précisions, lançant: "c'est en euros ou en dollars?", ou "il s'agit de dollars canadiens?"

 

Jacques Chirac n'a également cessé d'enjoindre les intervenants à faire court alors que la séance de travail s'étendait en longueur, les priant de "dire simplement les chiffres" et les menaçant même de les priver de déjeuner. "Parlez court et bien... et généreusement!" De toute façon, "on a un peu tendance à répéter toujours un peu la même chose".

 

Il a même organisé un vote à main levée, proposant "deux solutions": "ou bien chacun s'impose de parler court, c'est-à-dire de dire en réalité combien il apporte comme participation, et à ce moment-là nous attendons pour déjeuner, ou bien chacun veut parler plus longtemps on peut aller déjeuner tout de suite (...) mais ça veut dire qu'on finira plus tard ce soir!"

 

Lors de la suspension des travaux pour le déjeuner, c'est donc un Jacques Chirac heureux qui a pu annoncer pour 7,6 milliards de dollars d'aide promise. AP"

 

Dépèche citée sur le site du Nouvel Observateur. La même actualité reprise par "L'Orient-Le Jour" (ici).

25/01/2007

Montée et descente

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Deux illusions se cachent dans cet autre dessin de Escher.

Saurez-vous les retrouver ?

Relativité

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