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17/12/2005
Marotte.
Pendant que (future) femme et enfants sont au loin, je peux m’adonner à un petit plaisir qui permet de conjuguer deux passions : la photo et les montres.
Comme cela, ça parait simple, en tout cas, plus que le portrait par exemple.
En fait, je n’arrive jamais à être complètement satisfait.
La photo numérique a complètement changé la donne, en permettant de faire un nombre quasi illimité de clichés, et de les corriger immédiatement.
Mais bon, je ne dois pas être très doué, car, in fine, aucun ne me plait vraiment.
Je n’ai pas de coin « prise de vue », comme certains collectionneurs (Cf. liens du blog).
J’improvise donc un coin blanc avec 3 bouquins, et des feuilles blanches.
Autre difficulté, un cadran de montre est bourré de reflets fâcheux, de textures, de couleurs difficiles à rendre.
Pour obtenir les deux clichés dessous, j’ai pris environ 80 clichés !
L’un écrase trop les reflets de l’or rose, le second, meilleur de ce point de vue est trop sombre.
La montre est une « memovox », de 1952-1953. Très sobre, elle contient une complication tout à fait sympathique : elle sonne (ou plutôt vibre) à l’heure indiquée par la petite pointe de flèche sur le disque central.
La couronne supérieure droite permet de remonter le ressort qui actionne le mécanisme du petit marteau qui frappe sur le fond de la boite, la faisant vibrer. Elle permet aussi de sélectionner l’heure à laquelle on désire que la montre sonne.
La couronne inférieure droite permet de remonter la montre, et de régler l’heure.
Petite particularité, à cette époque, les restrictions sur l’importation de métaux précieux empêchaient Jaeger-Lecoultre d‘exporter des boîtiers en or de Suisse en France.
Ces derniers étaient donc forgés en France, par des orfèvres ; alors que les mécanismes venaient de Suisse. Ces « boites françaises » étaient d’une qualité légendaire.
Après bientôt 53 ans, cette memovox est toujours aussi belle, insensible aux modes et à l’usure du temps.
Demain, je vais essayer de nouveau de capturer tout son charme.
18:49 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0)
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