Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Cœur et café. | Page d'accueil | L’exposition. »

11/03/2006

Ambroise Paré.

J’ai attaqué la biographie de ce médecin (1510-1590), que l’on pourrait qualifier « d’urgentiste » avant l’heure.

 

Issu d’un milieu modeste (son père est coffretier dans la région de Laval), son intelligence et son habilité le conduisent à devenir maître barbier-chirurgien à Paris (Hôtel Dieu).

 

Il se distingue surtout par sa méthode scientifique, à une époque très marquée par le dogmatisme. Ainsi, il essaye plusieurs onguents sur différentes partie d’une blessure, afin de sélectionner le meilleur. Dans le même esprit, il multiplie son expérience en suivant les armées, afin d’apprendre à soigner les blessures d’armes nouvelles, que sont l’arquebuse et l’artillerie.

 

Au cours du siège de Boulogne, en 1545, François de Lorraine, Duc de Guise est grièvement blessé par un coup le lance. Le fer a pénétré sous l’œil droit, fracturé l’orbite non loin du nez, et est ressorti derrière le pavillon de l’oreille droite. La pointe n’est pas extirpable pas voie antérieure, et Ambroise Paré craint qu’elle ne soit pourvue de barbillons.

Il incise l’orifice de sortie pour augmenter sa taille, demande poliment au Duc si il peut lui mettre le pied en appui sur son auguste tête, et se met à tirer comme une brute.

Il extrait la pointe, et panse son patient.

Celui-ci va s’en tirer, en héritant d’un surnom : « le balafré ».

 

Ambroise Paré avait l'habitude de commenter ce genre de guérison miraculeuse par un sobre «Je le pansay, Dieu le guarist » (je le pansai et Dieu le guérit).

Commentaires

Il est surtout connu pour ses amputations avec ligature sur les champs de bataille.

Écrit par : Esculape | 12/03/2006

C'est dans le prochain chapitre!

Écrit par : Lawrence | 12/03/2006

Les commentaires sont fermés.