Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Moby Dick et la tête de veau | Page d'accueil | Le bon, le chirurgien et le truand, suite... »

17/07/2006

Le bon, le chirurgien et le truand.

medium_bon_brute_truand.jpgQuand j’étais interne en réa de chirurgie cardiaque, officiait un chirurgien aux dents longues et bardé de titres universitaires.

Il voulait tellement briller qu’il utilisait les techniques chirurgicales les plus novatrices.

Le problème, c’est que la nouveauté s’accompagne souvent de casse.

A chaque fois qu’un patient sortait du bloc en mauvais état, ou qu’il se dégradait secondairement, mon assistant chantonnait la « Storia di un Soldato » de Ennio Morricone.

 

Vous ne voyez pas de quel air je parle ?

C’est celui joué par la fanfare de prisonniers sudistes pendant la séance de torture du truand Tuco.

 

 

Bugles are calling

from prairie to shore,

Sign up and Fall in

and march off to war.

Drums beating loudly,

Hearts beating proudly

Match Blue and Grey

And smile as you say Goodbye.

Smoke hides the valleys

And fire paints the plains.

Loud roar the cannons

'Til ruin remains:

Blue grass and cotton

Burnt and forgotten

All hope seems gone

So soldier march on to die.

There in the distance

A flag I can see,

Scorched and in ribbons

But whose can it be;

How ends the story,

Whose is the glory,

Ask if we dare

Our comrades out there who sleep.

 

  
 

Je viens juste de le réentendre ce soir après toutes ces années...

22:45 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.