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29/09/2006
Les bienveillantes.
Sur les conseils d’un infirmier de nuit, j’ai commencé à lire ce bouquin dont on parle beaucoup.
J’ai lu hier au soir le premier chapitre (« Toccata »).
J’ai trouvé ce début très bon, glaçant et envoutant.
Mais j’ai été interrompu par un accident de lunettes (celles de la photo, en haut).
Alors que je nettoyais un verre, la monture s’est brisée en deux parties, à une jonction du serre-nez.
Le titane ultra léger, c’est bien, mais c’est au détriment de la solidité....
Je suis allé voir un ophtalmo aujourd’hui et n’ai pas payé.
La phrase précédente n’est possible, voire même imaginable que parce qu’entre confrères, on se rend service.
C’est un ancien « santard » qui a fait ses études à Lyon, environ 10 ans avant moi. Nous avons beaucoup discuté des moeurs curieuses des autochtones (il est du Nord). J'en ferai peut-être une note, un jour.
Demain première heure, opticien pour me faire faire 2 montures.
Et là, croyez moi, ils vont me faire payer !
Après, week-end tous frais payés par l’industrie pharmaceutique dans un palace à Antibes. Pour ne pas être hypocrite à moitié, j'ai acheté un bon paquet de SICAV basées sur cettte industrie(+20.96% depuis 12 mois), dont je dis pourtant tant de mal!
Je crois que je suis paré pour "Les Bienveillantes"!
Les Bienveillantes
Jonathan Littell
Eds Gallimard
903 pages
19:20 Publié dans ma vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Et oui, mais j'imagine que ce WE sera bien rempli de réunions barbantes où il faudra déceller la petite bête dans les descriptions élogieuses que vont faire les responsables de ce labo sur leurs nouveaux médicaments.. Pas très reposant comme week-end..
Écrit par : Matthieu M. | 29/09/2006
Ca fait longtemps que je n'ai pas vu de docteur, mais le seul endroit où je suis quasi-sûre de ne pas payer, c'est l'hosto... La tradition se perd dans les cabinets privés.
Écrit par : Melie | 29/09/2006
Troublé par tes petits arrangements (financiers) avec la morale, Lawrence ? Bah. Vieux soutien du militantisme des "droits humains", je n'en ai pas moins comme principal client quelque fleuron de l'industrie de l'armement dont on connait les moeurs.
Tant qu'on se rend compte de nos contradiction, tout n'est pas perdu !
Écrit par : Jacques | 30/09/2006
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