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01/04/2006

Theheart.org

 

 

 

 

 

J’ai encore retrouvé ce jour deux textes intéressants sur ce site.

Le premier est une nouvelle étude (STEP trial) sur l’impact de la prière sur le devenir des patients pontés.

J’avais parlé d’une étude similaire, MANTRA II, pour les patients bénéficiant d’une dilatation coronaire.

Et bien, la prière ne modifie pas le taux de morbi-mortalité post opératoire, sauf dans le groupe des patients qui savent que l’on prie pour eux.

Mais, dans ce cas, la prière semble aggraver les choses !

Une des explications données est le stress engendré par la connaissance de l’intercession d’un groupe de prière : « mon cas est-il donc aussi désespéré ? ».

  

  

Deuxième article sur « le vent de panique » suscité par un article du « Figaro » sur l’étude CHARISMA.

La SFC (Société Française de Cardiologie) fait les gros yeux en menaçant d’un procès le quotidien en cas de décès d’un patient en France. En effet, l’article inciterai, en effrayant les patients, à arrêter leurs antiplaquettaires.

Je n’ai entendu aucune inquiétude émanant de patients, ou même entendu parler d’un quelconque « vent de panique ».

Néanmoins, je suis très satisfait que la SFC pense s’être trouvée une utilité.

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STEP trial:

Benson H, Dusek JA, Sherwood JB, et al. Study of the therapeutic effects of intercessory prayer (STEP) in cardiac bypass patients: a multicenter randomized trial of uncertainty and certainty of receiving intercessory prayer. Am Heart J 2006; 151:934-42.

   

Krucoff MW, Crater SW, Lee KL. From efficacy to safety concerns: A STEP forward or a step back for clinical research and intercessory prayer? The study of therapeutic effects if intercessory prayer (STEP). Am Heart J 2006; 151:762-763.

 

 

29/03/2006

Avertissement

Grand moment de compassion lorsque j'ai lu ce qui arrivait à Alain Korkos sur son site, la boite à images.

Pour ceux qui ne connaissent pas, l'auteur décrypte sur son blog des oeuvres d'art, des publicités, des objets graphiques avec intelligence et érudition.

 

Malheureusement, il a été rattrapé par la dure loi du capital.

 

Moralité: redoubler d'attention lorsque l'on utilise une image ne nous appartenant pas.

Le web est de moins en moins une mise en commun désintéressée de textes/images/sons…

18:42 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (1)

27/03/2006

Euuuuh, Agaaaah?

Etude publiée dans "The Times" de Londres, disponible sur le net ici.

Je sens que l'on va beaucoup en entendre parler, de ce côté çi de la Manche!

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The Times        March 27, 2006
Germans are brainiest (but at least we're smarter than the French)
By Helen Nugent
           
           
BRITAIN and France have experienced long periods of conflict and rivalry but now victory in one area can be claimed: Britons are more intelligent than the French.
A new European league of IQ scores has ranked the British in eighth place, well above the French, who were 19th. According to Richard Lynn of the University of Ulster, Britons have an average IQ of 100. The French scored 94. But it is not all good news. Top of the table were the Germans, with an IQ of 107. The British were also beaten by the Netherlands, Poland, Sweden, Italy, Austria and Switzerland.
Professor Lynn, who caused controversy last year by claiming that men were more intelligent than women by about five IQ points on average, said that populations in the colder, more challenging environments of Northern Europe had developed larger brains than those in warmer climates further south. The average brain size in Northern and Central Europe is 1,320cc and in southeast Europe it is 1,312cc. “The early human beings in northerly areas had to survive during cold winters when there were no plant foods and they were forced to hunt big game,” he said. “The main environmental influence on IQ is diet, and people in southeast Europe would have had less of the proteins, minerals and vitamins provided by meat which are essential for brain development.”
He added that differences in intelligence across Britain could be attributed to bright people moving to London over hundreds of years. Adults in England and Wales have an IQ of 100.5, higher than Ireland and Scotland, both with 97. People living in London and the South East average 102. “Once in the capital they have settled and reared children, and these children have inherited their high intelligence and transmitted it to further generations.”
The pattern is repeated in other countries, Professor Lynn claimed. In France, IQ scores in Paris were much higher than those in rural areas.
Professor Lynn has spent three decades analysing thousands of test results to scrutinise the role of evolution in IQ. He has published his findings in a new book. Britons excel in another area of Professor Lynn’s research. He found that university students had, at 109, the second-highest undergraduate IQs in the world, beaten only by their US counterparts on 110.
Professor Lynn ascribes the differences between British and French intelligence levels to the results of military conflict. He described it as “a hitherto unrecognised law of history” that “the side with the higher IQ normally wins, unless they are hugely outnumbered, as Germany was after 1942”.
A “normal” IQ ranges from 85 to 115 but exceptionally gifted people have scores starting at 145.

18:15 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (6)

Le pèlerinage.

Ce dimanche, il faisait un temps merveilleux.

Guillaume voulait voir des moulins, et on a vu des moulins.

Nous avons hésité entre Fontvieille (LE moulin de Daudet), et Fontaine de Vaucluse (moulins à eau).

Finalement, nous avons opté pour la seconde destination, et sommes partis sillonner la belle région du Lubéron, région bien connue pour ses villages, ses châteaux, ses vignes, et ses hollandais.

Arrivés à destination, première surprise : parking obligatoire à 3 euros, gardé par un préposé, le nez rouge et la clope au bec.

Avec le recul, ce type de racket est assez fréquent (aux Baux et à Roussillon, me semble t-il).

Le parking est néanmoins sympa, langue de verdure entre deux vifs cours d’eau vert émeraude. Je suis surpris en remarquant une famille pique-niquant au bord de l’eau.

 

Il y a beaucoup de monde, bien plus que je n’avais imaginé à cette époque ou les gens aiment à battre le pavé dans les grandes villes, abrités du soleil (ou de la pluie) par de grandes banderoles rouges.

Le village en lui-même est assez sympa, traversé par la Sorgue tumultueuse, et d’un vert vraiment étonnant (je me répète, mais c’est tout ce que j’ai retenu de cette visite).

Guillaume est aux anges, deux-trois moulins aux pales couvertes d’algues tournent joyeusement de-ci de-là.

La foule converge et chemine le long d’une rue bordées de nombreux commerces.

Il fait chaud, le soleil tape fort, beaucoup s’arrêtent pour déguster une glace italienne en plein soleil (elle doit être meilleure comme ça…)

Les plus courageux arrivent au bout du chemin goudronné, et crapahutent sur du gravier, puis des marches naturelles en rochers inégaux et glissants.

Nous nous rapprochons de la paroi vertigineuse (231 m).

Des stèles de marbre célèbrent les poètes Pétrarque et Mistral (pas le vent, Frédéric).

En marchant, je me serais cru en route pour un sanctuaire, tant la foule se pressait compacte. Les gens transpiraient et souriaient, heureux de sortir après l’hivernage.

Tout cela avait un air de fête.

Et puis, nous sommes arrivés au pied de la falaise.

Je m’attendais presque à trouver un temple grec antique, en ruine, nous dominant de sa certitude hautaine d’avoir franchi les millénaires.

Et bien non.

Il n’y avait

q’un trou

d’eau

verte.

 

Une bonne dizaine de mètres de diamètre, un arbre mort sur le bord.

Une adolescente s’amusait à faire des ricochets sur l’eau avec de petites pierres plates.

C’était l’attraction.

« Elle lit l’oracle dans les ronds à la surface de l’eau ? » demandais-je à mon voisin, saisi par le mystère de la Sybille de la Sorgue.

« Non, elle attend que ses copains se soient pris en photo, avant d’aller engloutir une glace à l’italienne sous le soleil ».

Ah ?

Retour à la voiture.

Je comprends mieux la famille de tout à l’heure. Manger sur le parking au bord de l’eau est la quintessence de ce lieu.

Sally a tout résumé : « Au moins, nous l’avons fait, nous n’aurons pas besoin de revenir une autre fois ! ».

L'accession au pouvoir

Je suis arrivé à la veille de la prise de pouvoir (presque) parfaitement constitutionnelle de Hitler qui eut lieu le 30 janvier 1933.

J’éprouve du mal à résumer la période qui sépare sa naissance en 1889 et cette date fatidique.

 

L’équation de son accession au pouvoir est tellement multifactorielle que je suis bien incapable d’en faire une synthèse qui ne soit pas caricaturale.

L’immense force de cet homme fut d’être illuminé, c'est-à-dire qu’il a toujours été certain de la haute valeur et de la faisabilité de ses idéaux, en dépit de tout bon sens, et de toute adversité. Aucune situation complexe, aucune impossibilité pratique ne l’a jamais arrêté.

Il a tranché tous les nœuds gordiens avec deux ou trois concepts simples répétés jusqu’à la nausée devant des foules électrisées.

 

Il n’a, à aucun moment, explicité, au cours de ses différentes campagnes électorales comment il allait arriver à réaliser ses objectifs. La réalisation pratique ne l’intéressait pas, seule l’agitation des masses et la propagande avaient de la valeur à ses yeux.

Il a su s’entourer d’hommes dévoués, qui ont su mettre en pratique ses directives, parfois nébuleuses.

  

Une phrase d’un haut fonctionnaire, citée par Kershaw, résume le fonctionnement de l’appareil hitlérien :

« Le devoir de tout un chacun est d’essayer, dans l’esprit du Führer, de travailler dans sa direction ».

  

Ne pas expliciter sa pensée, et laisser la réalisation aux autres a énormément d’intérêts : on évite les objections d’ordre pratique, et en cas d’échec, on peut faire porter la faute sur ses subalternes.

  

Qu’est-ce qu’Hitler a inventé ?

Jusqu’en 1933, pas grand-chose.

Toutes ses idées proviennent d’idéologistes nationalistes bien antérieurs à lui. Il a certes dessiné le drapeau nazi (peut-être avec l’aide d’un dentiste), mais en s’inspirant de la svatiska, symbole pluri millénaire.

Son seul apport significatif est son utilisation magistrale de la propagande à grande échelle (utilisation de l’avion pour faire ses tournées électorales, par exemple).

   

Tout le reste est difficile à exprimer.

J’ai donc repris quelques phrases de l’époque qui résument l’obscurantisme d’une population sonnée par la défaite et par la crise, et l’aveuglement des élites qui ont cru pouvoir le contrôler.

 

« Hitler n’a ni pensées ni réflexion responsable, mais il a néanmoins une idée. Il a un démon en lui. Il s’agit d’une idée maniaque d’origine atavique, qui met de côté la réalité compliquée pour la remplacer par une unité de combat primitive.

[…]

Naturellement, Hitler est un fou dangereux.

[…]

Mais si on demande comment le fils d’un petit agent des douanes de Haute Autriche en arrive à de pareilles toquades, on ne peut dire qu’une chose : il a pris l’idéologie de guerre à la lettre et l’a interprétée de manière presque aussi primitive que si l’on vivait à l’époque de la Völkerwanderung [la période des invasions barbares, à la fin de l’Empire romain]. »

Frankfurter Zeitung 26/01/1928

 

 

« Les revers économiques m’avaient fait perdre tout ce que je possédais. Au début de 1930, j’ai donc adhéré au parti national-socialiste. »

Paroles d’un militant nazi, petit commerçant ruiné.

 

« C’est nous qui l’avons engagé. »

Frantz von Papen (vice chancelier de A Hitler, conservateur non-nazi), fin janvier 1933

 

   

 

J’ai trouvé sur le net, hormis wikipedia, deux sites apolitiques totalement consacrés à Hitler.

Leur base documentaire est assez exceptionnelle.

 

http://www.adolfhitler.ws/  et http://www.hitler.org/

 

 Enfin, ici, les "25 points" du NSDAP, qui constituent la base du programme électoral du parti de Hitler.

12:25 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)