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22/08/2007

Brèves de döppler.

Hier un couple de 40-45 ans rentre dans la salle.

Elle est assise sur un fauteuil roulant.

Je dois contrôler une phlébite du membre supérieur sur une voie veineuse centrale (en fait, un PICC-line, voir ci-dessous).

 

 

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Au cours de l’examen, elle me dit qu’elle a rarement rencontré un médecin aussi gentil que moi. Bon, je suis un peu gêné, mais je me demande comment on peut ne pas être gentil avec une patiente adorable qui n’en a plus que pour quelques mois à vivre.

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Juste j’écris cette note (entre 2 patients qui se font attendre), et je vois arriver un autre genre que les döppleristes craignent : la femme (surtout lorsqu'elle n'est plus de toute première fraîcheur), qui travaille à l’hôpital et le montre (ou un proche, le mari dans ce cas particulier), qui vient pour strictement rien (suspicion de phlébite sur un hématome au dessus de la malléole externe et une vague douleur de cuisse après qu’elle se soit pris une armoire dessus), et qui a les pieds qui sentent.

Un autre signe qui ne trompe pas : le tanga blanc hyper échancré en dentelle (quand il est noir ou rouge écarlate, c'est encore pire...). J'ai même eu un peu de mal à l'attraper pour glisser une serviette en papier dessous (ça évite de mettre du gel de partout). "Du sublime au ridicule il n'y a qu'un pas" disait Napoléon qui s'y connaissait. De l'érotisme à la vulgarité, aussi, je dirais même qu'il n'y a que la largeur d'un tanga

Bref, cet ensemble de signes est pathognomonique de la bêtise la plus crasse (comme ses pieds), comme les quelques mots échangés un peu plus tard avec elle et les yeux de mon aide-soignante levés au ciel me le confirmeront.

 

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