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08/09/2007
Norman Rockwell
Rockwell est connu pour ses images idylliques et sucrées du rêve américain et ses scènes enfantines souvent saupoudrées d'une énorme dose d'humour et de tendresse. Il l’est moins pour son engagement aux côtés des défenseurs des droits civiques, comme en témoignent les deux œuvres suivantes.
“The problem we all live with” (1964) dépeint la ségrégation raciale à l’école qui régnait à cette époque aux Etats-Unis. Elle était telle que les enfants noirs devaient s’y rendre escortés par des agents fédéraux.
Cette huile sur toile de 1965 commémore l’assassinat de trois militants des droits civiques au Mississippi en 1964.
Détail.
« Rosie the riveter » (1943) ressemble étrangement au prophète Isaïe peint par Michel-Ange sur les murs de la Chapelle Sixtine, n’est-ce pas ? Vous pouvez aussi remarquer qu’elle foule « Mein Kampf » des pieds.
Rockwell était extrêmement méticuleux. Ainsi, pour peindre « The connoisseur » (1962), il a représenté la toile contemplée par notre amateur d’art à la manière de Pollock, dont il admirait le travail.
Rockwell faisant du Pollock...
et Pollock faisant du Pollock!
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08:30 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
c'est lui !!! (cf commentaire sur jack vettriano)
Écrit par : urgences matin | 08/09/2007
merci pour ce petit coup de projecteur,c'est très agréable à découvrir!
Écrit par : mirisa | 09/09/2007
Bonne idée que de parler de Norman Rockwell juste après Edward Hooper, ce sont deux peintres qui ont quelque chose en commun. De plus ils sont tous les deux relativement peu connus en France. Personnellement je n’ai jamais vu que des reproductions de leurs œuvres. Je ne suis même pas certain que l’on puisse voir des originaux chez nous. Quant à son côté engagé, je l’ignorais complètement.
Bonne journée.
Écrit par : bmc | 10/09/2007
>BMC: comme pour Hopper, l'immense majorité des oeuvres de Rockwell sont concentrées en 1 seul lieu (musée de Stockbridge pour Rockwell, et the Whitney Museum of American Art, New York City pour Hopper).
C'est dommage, car cette concentration nuit à la diffusion de ces artistes...
Et en effet, je ne sais même pas si on peut admirer leur oeuvre en France de manière permanente.
Écrit par : lawrence | 10/09/2007
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