Petit plaisir pervers.

Mon beau-frère a 2 amandiers.

 

Ma femme me ramène en ce moment des bols d’amandes tombées à leurs pieds, car elle sait que j’en raffole.

Je les casse, ce qui me permet d’admirer la double coque piquetée qui rabaisse celle de la noix, pourtant bien plus célèbre, au rang de simple coquille, petit Titanic des jardins.

 

Elles sont délicieuses.

 

Mais, de temps en temps, je tombe sur une amande amère et son arôme qui explose en bouche. Tellement, que le soir, même après m’être lavé les dents, je sais que j’ai mangé une amande amère dans l’après midi.

 

J’ai lu ça et là que la consommation de 50 amandes amères peut être létale pour un homme. Elles contiennent en effet de l’amygdaline qui se dégrade dans l’intestin en acide cyanhydrique et en benzaldéhyde.

 

Alors, en ces après-midi de fin d’été, je compte :

49, 48, 47…