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15/11/2007

Murakami, encore.

Après 1 h30 de réunion, j’aime me replonger dans « Kafka sur le rivage ».

 

Pour revenir à cette dernière, je vais vous donner une idée de son très haut niveau.

Quand on a abordé la problématique (mot compte double) du respect de la vie privée du patient, j’ai rappelé que la plus élémentaire politesse exige que l’on frappe à la porte avant d’entrer dans une chambre de patient.

J’ai obtenu un beau succès avec multiples acquiescements et surtout griffonnages effrénés sur le bloc note de chacun.

Je me demande bien ce que chacun a pu griffonner : "il faut formaliser (mot compte triple) le frappage de porte ?!"

 

Une pensée de Henri Bergson, citée par H. Murakami :

 

"A vrai dire, toute perception est déjà mémoire. Nous ne percevons pratiquement que le passé, le présent pur étant l’insaisissable progrès du passé rongeant l’avenir."

 

 

 

 

 

Sur ce, je vais dormir.

Ne me dérangez pas, je n’y suis pour Bergson.

Commentaires

Ah, je me souviens avoir griffonne bien plus bete moi aussi, il y a pas si longtemps..
Sinon, bravo pour la citation, les etudiants (c etait bien des externes?) font du Bergson sans le savoir..

Écrit par : Igor | 16/11/2007

>Igor: des externes à la réunion ? Non, c'était une grande partie de l'équipe dirigeante (médicale/paramédicale/administrative/logistique) de la clinique où je travaille!
C'est d'autant plus drôle (ou pathétique, au choix).

Écrit par : lawrence | 16/11/2007

ha ha ha.. j avais mal lu.. mais c est encore plus drole..

Écrit par : igor | 16/11/2007

Peut être ceci :
Note pour la prochaine fois, frapper à la porte et non le patient ;p.

Écrit par : Trublion | 16/11/2007

Les commentaires sont fermés.