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21/03/2008
Allah n’est pas obligé.
Le récit nous plonge dans le quotidien des enfants-soldats en pleine guerre civile, que ce soit au Libéria ou en Sierra Leone voisine.
La langue et le phrasé scandé de ce livre sont vraiment envoûtants.
Je crois que l’auteur dit à un moment que l’Afrique dévore ses enfants.
Cette constatation me serre le cœur.
Un enfant soldat. Crédit inconnu
Enfant dans un camp de réfugiés en Ouganda (cliché: Jesse Feldman, source ABCnews)
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J’ai récemment lu dans « Le Monde » le récit d’un des sbires de Charles Taylor, un des seigneurs de guerre qui a ravagé le Libéria et qui est finalement jugé en ce moment à La Haye :
Un entretien avec Ahmadou Kourouma.
Un article de Wikipedia sur l’utilisation militaire des enfants.
Un article de jeunafrique.com
22:24 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Sincèrement, j'admire de par vos actions votre "foi" toute laïque en un monde qui pourrait être meilleur. Dommage que du "haut" de ma foi toute religieuse je m'anéantisse chaque jour plus encore dans le dégout d'une humanité impossible où par-delà bien et mal c'est hélas toujours et encore le mal. Les stoïciens avaient donc raison, Nietzsche avait raison, Céline, Schopenhauer, Vaneigem et tant d'autres Cassandre avaient tous raison. Ce n'est pas d'écologie dont la terre a besoin, mais simplement que les hommes saisissent enfin qu'ils ne sont plus dignes de se reproduire. Peut-être même ne l'ont-ils jamais été....
Écrit par : kropotkine | 22/03/2008
La relation des pratiques barbares dans Le Monde est atroce...
Les africains ne sont pas en cause en tant que race de sous-développés comme on peut le lire dans certains commentaires sur le site du Monde.
Nous pourrions tous nous transformer en de tels monstres. C'est le cerveau reptilien qui s'exprime.
Pour contenir l'agressivité masculine, il faut juste (facile à dire) :
- un Etat de droit, fondé sur un régime parlementaire et non présidentiel
- une éducation obligatoire pour tous
- la prospérité économique (peut-être le facteur le plus indispensable, mais qui ne peut s'épanouir que si les deux premiers items sont effectifs).
Le problème de la religion n'en est plus un si tout le monde mange à sa faim, peut vêtir ses enfants, acheter un minimum de biens de consommation. L'intolérance vient de la misère.
Tant que les "présidents" de ces pays africains ne se verront que comme des chefs de tribus, rien ne pourra se faire, hélas.
Peut-on pour autant imposer de l'extérieur l'Etat de droit, l'éducation obligatoire pour tous ? Le fameux problème du droit d'ingérence, qui fait souvent plus de tort que de bien.
Écrit par : Doc38 | 23/03/2008
Les commentaires sont fermés.