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15/09/2006

C'est la lutte finale

medium_creys-malville.jpgj’ai longuement discuté avec le petit homme gris, la veille de son départ.

 Il fait partie du mouvement écologiste depuis de nombreuses années, il a notamment « fait » la campagne contre Creys-Malville dans les années 70. ce n’est pas un pur et dur, il ne se fourni pas systématiquement dans des magasins bios, et ne tisse pas lui même sa laine. Mais il est clair que son engagement politique a servi de tuteur à sa vie.

 

Il a collaboré à plusieurs publications aux noms savoureux, et à l’existence brève.

 

Il s’enflamme et revient un peu à la vie quand il évoque ses combats anciens, et plus récents, avant que….

 

Son lit est entièrement couvert d’un exemplaire du « Monde » écorché, avec ses nombreux suppléments, ses livres sont toujours là.

 

Il m’invite avec Sally à dîner un soir chez lui, avec sa femme qui est enseignante.

 

Je souris et lui lance un provocateur « vous savez, nous sommes plutôt de droite, ne regrettez pas votre geste ! ».

 

« Non, tous les points de vue sont intéressants à entendre ! ».

 

Nous avons fini la conversation en lapidant la gauche actuelle.

 

C’était très bon, vivement la soirée.

 

 

 

J’espère qu’il va ne pas trop tarder.

Le réveil

medium_rea.jpgLa remarque anodine d’un interne de réa de chirurgie cardiaque a sensiblement modifié ma perception. « Ils sont tous arrivés, tu n’auras qu’à les réveiller », alors que je me changeais dans la chambre de garde. « Tant mieux ». Mais j’étais troublé. J’ai appréhendé en quelques secondes ce que je suis depuis des années, mais que je n’avais jamais réussi à définir de manière satisfaisante. Je ne suis pas un « cardiologue-réanimateur », mais un « cardiologue-réveilleur ». C’est d’autant plus troublant que Sally me demande de la réveiller tous les matins à 7 heures depuis la rentrée, pour préparer les petits. Je la réveille d’un bisou sur l’épaule gauche.

Que ne puis-je le faire pour les patients qui ne se réveillent pas….

   

14/09/2006

Précarité

"La précarité peut se définir comme une très forte incertitude quant aux chances de pouvoir récupérer ou conserver une situation acceptable dans un avenir proche.

 

C'est une notion fortement subjective et relative, puisqu'elle est définie par rapport à ce qu'on peut considérer comme une " situation acceptable ". Ainsi, selon la situation, plein emploi ou non, selon le code du travail en vigueur, mais aussi selon le type de société, de modèle social ou de culture la notion de précarité sera différente."

 

 

Définition de Wikipédia et actuellement concept dominant dans ma vie .

13/09/2006

Wikipedia est grand…

medium_swstormtrooper.jpgEt je n’ai pas beaucoup d’inspiration en ce moment.

 

Je pense que vous avez déjà remarqué, un peu comme Umberto Eco, certaines « bizarreries » récurrentes au cinéma (Eco s'était focalisé sur les Westerns).

Ainsi, l’inexplicable invulnérabilité du héros, en face d’une multitude d’ennemis pourtant notoirement surentraînés et surarmés.

Les coups d’épées/lances/arquebuses/fusils/fusils-mitrailleurs/pistolets-laser pleuvent (en fonction de l’époque), sans que le/les héros soi(en)t tué(s).

Ils s’en sortent toujours, parfois avec une petite blessure (pour faire plus dramatique, et plus réaliste probablement).

 

Et bien, Wikipedia, mon ami, m’a appris que cette « bizarrerie » avait un nom, et qu’elle faisait même partie d’un nœud de mots connexes.

Son nom est le « Stormtrooper effect ».

Les notions connexes sont ici ici et ici.

 

Surtout, ne me demandez pas comment j’en suis arrivé là, je n'en ai pas la moindre idée.

Je vous laisse donc réfléchir sur le paradoxe ultime de ce micro-univers :

"What would happen if Imperial Stormtroopers and Redshirts got in a firefight?"
 

(Pour les non anglophones, les premiers tirent comme des pieds, et les seconds meurent quelques minutes après leur entrée en scène.)

Bonne nuit.

23:25 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)