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15/01/2007

La main noire.

Pas celle qui a eu (indirectement) la peau de François-Ferdinand, mais celle d’un patient que j’ai vu cet après-midi. La clinique était calme, et je glandouillais doucement en attendant le patient.

Le standard appelle : « Viens voir, il y a un patient électrocuté à la porte !».

Bon, la standardiste n’est pas réputée pour son intelligence vive, j’ai donc demandé confirmation. L’histoire me semble passablement embrouillée.

Je descends en me rappelant ce patient qui m’avait demandé une consultation 15 jours après avoir « pris le jus », car il avait lu qu’une électrisation peut « arrrêter » le cœur.

J’arrive à proximité du patient.

Je vois la main carbonisée en même temps que je sens l’odeur du poil grillé. Ce n’est pas une simple « prise de jus ». Il a déclenché un arc électrique en bidouillant des fils électriques avec une perceuse hors d’âge.

Avec une collègue, on allonge cet homme de 39 ans dans un lit, scope, ECG et on le perfuse.

On recherche les portes d’entrée et de sortie sans succès. Les pompiers arrivent en un temps record. Il n’a quasiment pas mal, ce qui n’est pas de très bon pronostic selon le médecin des Pompiers.

Puis direction le service des grands brûlés.

Une question à Zeclarr (ou à qui le sait).

J’ai eu 2 versions par le régulateur et le médecin du VRM

Faut-il refroidir cette brûlure oui ou non ?

Et si oui, comment (eau du robinet, sérum physio…) ?

 

 

20:40 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)

Passmore's 7 lines note

 

 

 

 

 

 

 

Cage's 4'33''

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Edition 16/01/07: rajout d'une troisième référence. 

13:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)