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16/01/2007
L’avenir de l’Industrie Pharmaceutique, c’est l’animal !

- Marre que les pouvoirs publics remboursent de moins en moins vos médicaments ?
- Marre que de plus en plus de médecins vous brandissent sous le nez la charte la visite médicale malencontreusement signée en 2004 ?
- Marre que des avocats fouinent de plus en plus dans vos tripatouillages statistiques ?
- Marre que vos stratégies les plus avancées pour faire vendre vos pilules soient éventées de plus en plus précocement ?
- Marre que vos performances boursières fondent année après année (que + 27.16% pour la SICAV LBPAM Actions Santé l’an dernier), poussant littéralement vos pauvres actionnaires sous les tentes des « Enfants de Don Quichotte » et vous garrottant à tel point que vous ne puissiez plus créer de nouvelles molécules pour le bien de l’humanité ?
Réagissez !
Vendez des pilules aux animaux, plus aucune rationalité ne pourra entraver votre marche vers le profit !
Trouvé ici, sur le toujours excellent "Inside The USA"
12:25 Publié dans Prescrire en conscience | Lien permanent | Commentaires (7)
Message pour Kropotkine.
Très belle interprétation.
Le « bravo » final m’a vrillé les tympans car j’avais mis le son à fond.
Mais quels sacrifices ne feraient-on pas sur l’autel de l’Art !
09:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)
15/01/2007
La mort vue par…
Michel Déon.
«Depuis quelque temps, il m’arrive de me demander ce que serait la mort en Grèce et de ne plus lui trouver le même néant désespéré. Je regarde les cimetières clos de murs chaulés, piquetés de cyprès, gardés par une chapelle immaculée. Tous sont beaux. Tous dorment sous un ciel divin. Tous regardent la mer. La mort y paraît moins aride, moins brutale. Ce n’est pas possible qu’elle soit ici la chute atroce dans le vide que j’imaginais ailleurs. Quelque chose de cette terre doit retenir prisonnières les âmes. Il ne peut pas être dit que l’on quitte ces rives pour toujours. J’aime à tout le moins croire qu’on les quitte lentement, que les corps pourrissants conservent jusqu’à la dernière poussière un peu d’une âme qui regrette infiniment le sel de la vie…»
Michel Déon
« Le balcon de Spetsai » dans les « Pages grecques ».
Editions Gallimard.
21:10 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (1)