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13/07/2008

Figues au miel.

Le chef de cuisine de la clinique nous a préparé des figues au miel qui étaient délicieuses.

J’ai voulu faire pareil.

Prenez des figues fraîches bien mûres. Fendez les en 4 jusqu’à mi hauteur, et mettez les dans un plat à bords un peu élevés (genre petit plat à gratin).

Rajoutez une cuillérée à soupe de miel dans leur cœur (j’ai pris du miel de thym).

Enfournez le tout à mi-hauteur dans un four chaud, à 160° pendant 10 minutes.

Ensuite présentez vos figues dans un ramequin, en les nappant avec le jus (assez abondant) obtenu à la cuisson.

La touche finale, mais qui me semble importante : saupoudrez vos figues au miel avec des amandes effilées. Je n’en avais pas, et les figues au miel sans amandes ont un goût sucré peut-être un peu trop prononcé.

Les amandes (ou pistaches) servent donc idéalement à « casser » ce goût. J'ai récupéré la recette ici.

 

 

 

Photobucket 

Un cliché de cet essai (c’est là que je me rends compte de tout le talent que possède Louline pour faire des macros !)

05/07/2008

Tempus fugit.

ou Vulnerant Omnes, Ultima necat, c'est selon.

 

Le temps passe si vite.

Nous avons reçu il y a peu de temps des nouvelles de Gnogo, notre petite filleule de Guinée.

Nous l’avions parrainée en 2005 via l’organisation humanitaire Plan France.

Elle n’est plus si petite que cela, comme l’atteste le changement depuis la première photo que nous avons reçue en 2005.

 

Photobucket

Elle va avoir 12 ans en décembre 2008.

 

Moi, je vais avoir 36 ans après demain.

Mon cadet a eu 4 ans en juin, mon aîné en aura 7 en janvier prochain. Sept ! J’ai vraiment du mal à le croire…

Nous avons passé le cap de 10 ans de vie commune, en juin également.

Enfin, beaucoup plus anecdotiquement, je me suis rendu compte que j’ai créé Grange Blanche en janvier 2005, soit il y a près de 3 ans et demi.

 

Ce n’est pas bon de lever la tête du guidon et constater que le paysage a tant changé.

02/07/2008

La visite chez l’expert comptable.

Mon expert comptable a déménagé, et aujourd’hui, je lui rends visite pour la première fois depuis sa nouvelle installation.

D’abord, pour bien comprendre l’histoire qui va suivre, il faut que vous sachiez deux choses.

La première est que je suis très casanier. Un peu dans ma vie quotidienne, je n’aime pas trop changer d’habitude, mais surtout pour mes déplacements. Une fois que j’ai repéré un itinéraire, je n’en dévie jamais sans que quelques gouttes de sueurs ne viennent à perler le long de mon dos, par exemple en cas de chantier.

Donc là, j’ai repéré l’itinéraire par Mappy. Il a déménagé dans un quartier où je n’ai jamais mis la roue auparavant. Devant l’ordinateur, à la maison, à midi, je me suis déjà mis à transpirer.

La deuxième chose à savoir est que je crains mon expert comptable.

Pourtant il est plus jeune que moi et adorable.

Chaque rencontre me rend un peu mal à l’aise.

Peut-être son pouvoir de jongler avec des chiffres et le fisc/CARMF/URSSAF comme partenaires m’impressionne. Peut-être est-ce aussi qu’il est le seul à savoir exactement combien je gagne (je n’en ai qu’une vague idée), et comment je le dépense (du moins quand cela a une incidence sur la fiscalité). Peut-être est-ce car j’ai l’impression qu’il va me juger, du genre « Uhmmuhmm, petite baisse ce mois, il faudrait travailler plus! »…

Il a quand même un pouvoir énorme sur moi.

En 2006, il a réussi l’exploit de contrecarrer l’opposition de ma mère à mon mariage. A 34 ans, au bout de 8 ans de vie commune et deux enfants, je n’avais toujours pas réussi à passer outre une opposition maternelle certes informelle mais indéniable et infranchissable.

Au cours d’une visite il m’a bien fait comprendre que pour « optimiser ma déclaration fiscale », il fallait me marier le 15, 16, ou 17 juin suivant.

Je suis arrivé décidé à la maison, ai demandé derechef et pour la forme ma compagne en mariage (je t’épouse parce que je t’aime, et euh, aussi un peu pour les impôts, tu es d’accord ?) et ai invité sur le champ ma mère à la cérémonie. Vous voulez connaître sa première réponse? « Ah bon ! Je ne sais pas si on pourra venir, qui va garder le chien ? ».

 

Bref, je ne vais pas me mettre devant vous sur le divan, c’est ainsi.

 

Rendez-vous est pris à une heure précise.

Le problème est que j’ai pris du retard avec mes consultations, et que je dois l’appeler pour le lui dire.

Je déteste arriver en retard, et donc bien sûr les retardataires.

Pressé et inquiet, je m’enfonce donc dans ma terra incognita, pourtant quartier populeux d’une grande ville française.

La route est interrompue brutalement par un sens interdit, alors que je ne suis pas arrivé au numéro voulu. Je fais un détour et me retrouve dans un quartier un peu craignos, c'est-à-dire un quartier où il n’y a ni magasin Nespresso, ni magasin Hermès, ni même de librairie. Je rebrousse chemin, le dos inondé dans ma Yaris climatisée, en coupant plusieurs lignes blanches et zébras. Je ne m’étonne alors plus du nombre d’accidents de voiture et de mobylettes dans ces quartiers.

Je reviens dans la rue borgne. En fait, en dessous du panneau sens interdit, je remarque maintenant un petit « A 50 m ». Encore un panneau pas fait pour les myopes.

J’arrive devant le portail fermé du parking.

Un grand panneau permet de sonner chez le résidant voulu, afin de se faire ouvrir.

Il faut taper le code de l’appartement (306) puis sur une clochette. Un peu fébrile, je m’y reprends à plusieurs fois et je pense au sketch du digicode de Marc Jolivet.

Je finis par lui donner de nouveau un coup de téléphone portable. En fait, il ne peut pas ouvrir et me demande si il n’y a pas de place sur le trottoir.

Euh, si, il y en a plein, mais je n’ai pas trop envie de retrouver un tas de cendres au milieu de quatre parpaing  à mon retour.

Je me gare quand même. Je note ostensiblement le numéro de plaque du type patibulaire qui me regarde, assis dans sa voiture, juste à côté de la mienne.

J’arrive devant la porte du bâtiment A.

Nouveau panneau avec le nom de tous les habitants et un code à taper pour sonner.

Quel code à votre avis ?

Le 306, non, trop facile, c’est le 27. Allez savoir pourquoi…

Cette fois, ça marche, il m’ouvre.

Je monte au troisième.

Immense couloir avec des tas de portes, sans nom ni numéro dessus.

A un moment, trempé de sueur, je me suis dit, ce n’est pas possible, j’ai glissé dans une faille inter dimensionnelle !

En fait, les numéros sont marqués en tout petit et tout en haut du dormant.

Je remonte le couloir en plissant des yeux, le nez en l’air et en faisant des pointes à chaque porte.

C’est dans cette position grotesque que mon expert comptable me trouve après avoir ouvert sa porte, probablement rendu inquiet par le délai mis pour me rendre de la porte d’en bas à son paillasson.

 

Je lui serre la main et lui demande où est le nain qui fait la roulade avant de poser une énigme à laquelle il ne faut pas répondre.

Il me fait son sourire compatissant d’expert comptable (le même que quand l’URSSAF vous redresse parce que vous étiez en vacances quand sont arrivés l’avis d’échéance et la date limite de recouvrement).