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18/10/2008

Tierce amoureuse

Lui : pas ici, dans un endroit plus confortable.

Elle : non, on a juste le temps.

Capharnaüm d’enfants juste à côté.

Elle : viens

Lui : uhhmm

Lui : uhhhmm ?

Elle : Ah ! Commence pas à me stresser !

Lui, salaud : il sifflote l’air des bohémiens de la Traviata, entre deux éclats de rire étouffés.

Lui : uhhhmm ?

Elle, grognon: ggrrrrrrrr

Lui, hilare : tu fais la jeune, tu m’as dit d’y aller en pensant me rattraper !

Elle, renfrognée : et ben, si t’es si jeune, recommence !

Lui : tu le sais bien, jamais été capable !

Lui, grand seigneur : je te pardonne pour cette fois !

Elle, écarlate lui donne une tape du plat de la main.

Lui, petit seigneur : tu sais, quand tu m’as dit de venir, je n’aurais pas pu attendre bien longtemps en plus.

Elle revancharde et souriante : le temps de compter jusqu’à deux ?

 

 

 

 

 

 

Elle, 40 ans depuis 4 jours, lui 36.

Onze ans merveilleux et complices de vie commune.

Un rendez-vous avec le destin…

pas vraiment optimiste.

A voir et à lire dans cet article et ce diaporama du WSJ.

La crise de 29 émerge avec violence de la mémoire collective des américains (et des autres).

 

 

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A Rendezvous With Destiny, Cast in Bronze

At the FDR Memorial, Visitors See Eerie Echo Of Today's Anxieties

By Michael M. Philipps

The Wall Street Journal.

OCTOBER 18, 2008

 

“I'm going to take a gamble”

Un article du Washington Post relate un effet collatéral, mais potentiellement dévastateur  pour les patients de la crise économique et financière qui touche les Etats-Unis : la crise médicale.

En effet, de nombreuses personnes non prises en charge par les assurances fédérales (l’immense majorité de la population aux EU) sont dans l’obligation d’espacer ou de cesser purement et simplement leur suivi médical à cause de son coût. Certains ne se rendent même pas aux bilans de santé gratuits, de peur de se découvrir une pathologie qu'ils ne pourront pas "s'offrir".

Passe encore pour les examens de dépistage dont on commence à deviner la relative inefficacité, mais cela est très inquiétant pour les patients atteints de pathologies chroniques.

Et chez nous ?

Et bien, comme le dit très bien le toubib, il n’y a que notre ministre qui pense que les franchises n’ont pas apporté de renoncement aux soins…

Dire que nous n’en sommes qu’à peine au début.

Chance ou science ? Cette question va redevenir l'apanage des privilégiés.

 

 

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As Budgets Tighten, More People Decide Medical Care Can Wait.

By Ceci Connolly and Kendra Marr

Washington Post Staff Writers

Thursday, October 16, 2008.

08:30 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)