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11/12/2005

Le carreleur polonais.

Il n’était pas menaçant pour notre économie, je ne sais même pas si il a entendu parler du referendum.

 

Je le connaissais depuis 2-3 ans, la cinquantaine, il venait à ma consultation à l’Hôpital.

Il vivait dans un jardin public, ou près du centre de transfusion sanguine ; je le cherchais des yeux lorsque je tournais autour de l’Hôpital pour me garer.

Il avait une copine, polonaise elle aussi, décédée dans les suites d’un infarctus il y a quelques mois.

Je l’ai perdu de vue, puis l’ai retrouvé il y quelques semaines à la clinique.

Nous l’appelions « Monsieur Z », tant son nom était imprononçable.

Son cœur s’est considérablement dégradé en peu de temps, son destin était scellé.

Un soir de la semaine dernière, il s’est dégradé, j’ai appelé le SAMU pour le transférer en soins intensifs.

Je lui ai promis de venir le voir en lui serrant la main.

Il ne m’a pas attendu, il nous a quitté il y a cinq jours.

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