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11/01/2006

Malade comme un chien, mais médecin.

Aujourd’hui, à l’hôpital, entre 16h00 et 17h00, ça n’allait pas.

Mais alors, pas du tout.

Une douleur épigastrique vrillante, de survenue brutale. Je me suis même demandé si je ne perforais pas un ulcère.

Ma vieille infirmière a fait le diagnostic immédiatement : « c’est la gastro, mon mari l’a eu, il s’est tordu pendant 4 heures ».

Superbe perspective.

Je me traîne à la clinique, en voiture sur l’autoroute, je manque de me vomir dessus.

Je me traîne presque littéralement à l’infirmerie.

Je murmure dans un souffle : « S’il te plait, fait moi ça en IVD », en montrant une ampoule dans l’armoire à pharmacie, à un infirmier tout juste diplômé (j’étais vraiment désespéré…).

Et hop, 20 minutes plus tard, je gambade allègrement dans les étages, et je tape ce billet, comme si ne rien n’était.

 

Plusieurs conclusions :

- pour le même résultat (en ayant de la chance), un quidam non médecin aurait attendu 4 heures aux urgences, ou 4 heures que le même produit en PO fasse effet : putain, comme c’est bon d’être médecin !

- La douleur, et bien… c’est vraiment douloureux (j’ai encore un peu mal, et j’ai du mal à élaborer).

- Johnny Hallyday veut prendre la nationalité belge (même remarque).

 

 

 

Commentaires

Vite, vite, la DCI de la molécule miracle !
Et comme dirait mon hygiéniste de patron, rien ne vaut la prévention par les solutions hydro-alcooliques et le lavage des mains...

Écrit par : Esculape | 12/01/2006

J'ai eu pareil (le soir) mais j'ai enduré stoïquement plutôt que de perdre mon temps à trouver le médecin de garde, l'attendre, me taper le trajet jusqu'à la pharmacie de garde etc. Pour finalement me retrouver avec un bête médicament peu efficace qui de toute façon serait pris une fois la crise passée.

Mon pédiatre m'a aussi raconté ses situations difficiles avec ses enfants qui avaient une chance folle d'avoir un père pédiatre.

Écrit par : Merlin | 12/01/2006

Il y a qq années j'ai eu très mal, vraiment très mal, j'ai cru que j'étais en train de mourir ou quelque chose de très approchant. L’impression qu'Alien était en moi et voulait sortir de toute ses forces en me perforant le corps. Mon médecin m'a fait une piqûre et la douleur c'est évanoui. Depuis ce jour je le vénère comme un dieu et chaque fois que je le croise (il n'exerce plus) il a droit à mon sourire de béatitude éternelle. C’étaient des calculs rénaux.

Écrit par : rita | 13/01/2006

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