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22/01/2007

La serviette.

medium_LV2000.jpgJe me balade de partout depuis 2 ans avec une serviette de chez Lancel.

Trois compartiments et deux poches à fermeture éclair font ma satisfaction,  l’odeur et la souplesse du cuir noir mon bonheur.

 

Pourquoi Lancel ?

Parce que ma mère a traîné pendant 15 ans son sac Lancel ou elle fourrait tout son attirail complet d’infirmière à domicile dans toutes les cours de fermes et de châteaux de la région.

J’ai toujours connu son sac en cuir beige sentant bon l’alcool et le Dakin d’aussi loin que je m’en souvienne. A la fin de sa carrière, elle l’a remplacé par une serviette en cuir d’origine germanique. Mais le charme n’y était plus, et la teutonne n’a pas supporté le régime rustique de 40 à 60 visites à domicile.

 

Quinze, vingt ans plus tard, je me suis dit que j’allais m’acheter un sac Lancel.

Je l’ai acheté dans le grand magasin de la marque, à droite de l’Opéra à Paris.

Bon, 600 euros. Certes, mais c’est pour 15 ans. Donc 40 euros par an.

J’ai donc ramené cette petite merveille chez moi.

Au début tout allait bien.

Parfois quand j’étais seul, je la humais avec délices.

Puis au bout de quelques mois une des deux fermetures se casse. Le petit axe qui retient la pièce mobile et en légère pente sort de son compartiment et vient s’accrocher à chaque ouverture et fermeture à l’arceau. Les choses s’aggravent en quelques semaines, jusqu’à la désagrégation  de la fermeture

Un peu déçu, je vais chez mon Lancel local.

On me remplace la pièce détachée avec le sourire.

Un an se passe environ.

La semaine dernière, le petit axe s’accroche de nouveau, signe clinique d’une prochaine désagrégation.

 

Moralité ?

Je vais vite me débarrasser de ma serviette pour que mes fils ne crachent pas au bassinet dans 20 ans pour acheter de la merde en mémoire de leur vieux père.

 

Demain, direction Hermès pour voir ce qu’ils ont

 

(En illustration, un cartable Vuitton, car chez Hermès, on ne sait pas encore ce qu’est Internet).

 

 

 

 

Ici, un petit communiqué économique, certes un peu ancien, mais qui semble montrer que le hasard n'existe pas :-(

 

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