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16/07/2007

L’ordre en mouvement.

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Beaucoup d’entres nous considèrent que le Conseil de l’Ordre est figé.

Certains mesquins ont même suggéré que l’Ordre serve de point fixe pour analyser plus finement les mouvements relatifs des différentes planètes du système solaire.

Mais non, c’est faux, l’Ordre a condamné récemment l’accord qui aurait été conclu (on n’en est même pas sûr) entre trois syndicats de pharmaciens, le Crédit Mutuel et une mutuelle de la région lyonnaise (on n’est trahi que par ses proches).

Le communiqué est çi-dessous.

Bravo l’ordre.

 

« Touche pas au Grisbi... salope !!!! »

Je réitère toute mon amitié aux pharmaciens, au Crédit Mutuel et à la MTRL…

 

(Et oui, je vous l'ai déjà dit, je ne peux pas m'en empêcher, je suis UMP comme notre ami P. Devedjian)

 
 
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L’Ordre s’oppose à une consultation pharmaceutique

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins condamne fermement l’accord qui aurait été passé entre trois syndicats de pharmaciens, la Mutuelle des travailleurs de la région lyonnaise (MTRL) et les assureurs du Crédit mutuel.
Cet accord prévoirait que les adhérents de ces mutuelles pourraient bénéficier d’un bilan de prévention réalisé par le pharmacien de leur choix et pour lequel ce dernier serait rémunéré 21 euros, soit l’équivalent d’une consultation de médecine générale. En contrepartie, le pharmacien pourrait facturer les produits qu’il aura conseillés, notamment de « médecine naturelle », non remboursés par l’Assurance maladie, dans la limite de 50 euros par an.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a décidé de saisir, pour avis, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, les Académies nationales de médecine et de pharmacie ainsi que la Haute Autorité de santé. Cette « convention de partenariat » lui paraît en effet contrevenir gravement aux politiques publiques à conduire en matière de prévention, d’autant plus qu’elle tendrait à accréditer, dans l’esprit des populations, la valeur préventive de « médecines naturelles » non éprouvées.
Si les pharmaciens devaient désormais assurer des consultations, les médecins pourraient-ils prétendre délivrer des médicaments à la place des pharmaciens ? Où se trouveraient alors la cohérence et la qualité des cœurs de métiers des médecins et des pharmaciens, qui sont chacun dans les attributions réglementées par le code de la santé au service des personnes et de la santé publique ?
Où se situe la limite de l’exercice illégal de la médecine, si de telles pratiques étaient admises dans l’activité professionnelle des pharmaciens ?

Communiqué du 24 mai 2007

 

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13:25 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Ne me dis pas que tu trouves cet accord acceptable ?!

Ca fait penser aux tentatives des labos d'aller "toucher" directement le consommateur en leur proposant des bilans, formations et autres psychoéducation...

Quand les labos et les pharmaciens seront prescripteurs, je rendrai mon tablier.

Écrit par : Melie | 16/07/2007

Bien sûr que non!
Au contraire, j'ai été agréablement surpris que notre Ordre agisse aussi fermement.

Écrit par : lawrence | 16/07/2007

Les commentaires sont fermés.