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17/07/2007

Carnet de notes.

Sur theheart.org, un article a porté à ma connaissance un rapport de l’Etat de Californie qui rend public le taux de mortalité opératoire de chaque chirurgien cardiaque pour les pontages aorto-coronariens en 2003-2004.

La ville de New-York publie ces chiffres depuis 1989.

En plus des chiffres bruts, le rapport classe les chirurgiens en trois groupes : « better », « average » et « worst » par rapport au pourcentage de mortalité moyenne observée dans l’état de Californie (3.08%, contre 2.2% à New-York).

 

Evidemment, certains des chirurgiens classés « worst » se plaignent et contestent le classement.

Sans aller lire l’article de theheart.org, pourriez-vous retrouver leurs arguments?

Et que pensez-vous d’une telle initiative transposée en France ?

 

(C’est l’été, je vous laisse un peu réfléchir à ma place…).

08:00 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (9)

Commentaires

je me mefie toujours de ce type de statistique.

Ceux qui ont les plus mauvais résultat peuvent etre effectivement les plus mauvais, mais cela peut etre du à ce qu'ils prennent en charge les malades les plus précaires.

Un service de réa est statistiquement plus dangereux qu'un service de réducation fonctionelle

c'est d'ailleurs pourquoi je demanderais à etre hospitaliser en reeducation pour mon infarctus.

Écrit par : le concombre masqué | 17/07/2007

J'allais répondre la même chose que le concombre masqué. Les hôpitaux très coûteux qui planifient les opérations comme la NASA envoie un satellite dans l'espace ont certainement moins de décès que les hôpitaux qui se prennent les gangsters avec des trous de 9mm.

Ceci dit, il peut être intéressant de chercher pourquoi deux chir cardiaques dans le même hôpital ont des résultats fort différents.

Écrit par : Merlin | 17/07/2007

Ouaip. Vu le nombre de gens qui meurent dans un lit à l'hopital, je demande même à ce qu'on traite mon infarctus dans une brouette.

Écrit par : anita | 17/07/2007

meme deux chir dans un meme hopital peuvent avoir des recrutements différents.

En général, le diabétique avec BPCo et FE dans les chausettes c'est pour le chef.......de clinique.

Écrit par : le concombre masqué | 17/07/2007

En même temps y a aussi des bons et des mauvais chirurgiens.
Mais c'est clair que ça dépend aussi du recrutement du chirurgien, de la population locale, de la structure de soins dans laquelle il travaille, de l'équipe d'aval (si le médecin qui prend en charge le post op immédiat est une bouse, c'est pas que de la faute du chirurgien)...

Écrit par : Zeclarr | 17/07/2007

C'est parfait ce débat participatif !
Vous m'avez épargné d'écrire 5-6 lignes.
De plus, vous avez exprimé ces idées bien mieux que moi, et de façon beaucoup plus vivante!

Le blog participatif, l'avenir de Grange Blanche?

Écrit par : lawrence | 17/07/2007

de vagues souvenirs comme biblio 1il faut etre chirurgien pour penser que l'individualité est dominante dans le résultat,dans une étude italienne le premier item en multivariée de la comparaison des services était les lavage de mains des paramédicaux en sallel;les progrès constatés ces dernières années intéressent toute la séquence: du liquide cardioplègique,de l'extubation précoce,de la cordarone systématique, de la biocompabilité des membranes de cec ... donc primo comparaison centre par centre 2 les résultats dépendent du recrutement donc l'individualisation dans un centre est théoriquement dépendante du score de gravité des patients, ceux de chir cardiaque première spé à avoir réfléchi sont bons surtout en comparaison du Parsonnet à l'Euroscore, dans la première publication de new york un malheureux a failli etre interdit de bloc car classé 85/89 il ne faisait que les complications mécaniques de l'idm ! de fait meme dans des services actifs la faible quantité des opérés ,de chaque type de complication rend l'analyse individuelle statistiquement hasardeuse, le problème étant de maintenir la vigilance vis à vis du bruit de fond des accidents ie la nécessité des revues systématiques de morbidité/mortalité et ordinairement c'est fait ce qui est rare en comparaison 3 pour une fois ni sarcasme ni charité le cursus ,la faiblesse des débouchés ,les indications raisonnables rendent globalement les chir francais bons à la fin de leur apprentissage( vers 40 ans!)surtout pour les coronaires,mes vrais souvenirs de différence datent vers 1990 ou certains vieux ont eu du mal à passer au tout artériel;la plastie mitrale,l'aorte aigue ,l'endocardite délabrée c'est autre chose! la c'est du participatif logorhreique merci de votre attention!i

Écrit par : doudou | 17/07/2007

"Il faut être chirurgien pour penser que l'individualité est dominante dans le résultat." Bien vu, Doudou.
Moi, j'exprime ça avec une petite blague...

Vous connaissez la différence entre Dieu et un chirurgien ?

réponse : Dieu ne s'est JAMAIS pris pour un chirurgien...

Merci pour ce blog, Lawrence !
Ca fait un moment que je visite, je ne suis jamais déçue.

Écrit par : Aude | 17/07/2007

Merlin : "...comme la NASA envoie un satellite dans l'espace ". La comparaison est-elle vraiment flatteuse pour les hôpitaux en question ?

Écrit par : Jacques | 18/07/2007

Les commentaires sont fermés.