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22/11/2007

Deviner c’est gagné.

Avant-hier, je fais un döppler des TSAO (Troncs Artériels Supra Aortiques) à un patient hospitalisé en service d’ORL dans le cadre d’un bilan pré-opératoire d’une chirurgie d’une tumeur de la langue.

 

Il est maigre, un peu perdu, a une hygiène douteuse, bref le classique patient éthylo-tabagique qui hante tous les service d’ORL.

Le döppler est difficile car il a des calcifications massives de la bifurcation carotide gauche. Je pense même que la carotide interne est occluse.

Je regarde à droite : c’est surchargé, mais nettement moins que de l’autre côté.

Je remarque une discrète cicatrice blanchâtre : « On vous a opéré ? »

« Oui, d’une carotide ! ».

Je regarde le courrier avec lequel il est venu : aucune mention de cette intervention.

Mais bon, ce doit être un détail, une endartériectomie carotidienne quand on demande un döppler des carotides !

Dans mon compte rendu d’examen, je marque qu’il faut réaliser un scanner des TSAO pour faire le point exact sur l’état des carotides.

Quand le patient est sorti, je dis à l’étudiant qui m’accompagne que je suis certain de voir ce patient à ma consultation du lendemain pour avis cardio-vasculaire préopératoire.

 

Bingo, le lendemain je le revois.

Dans le courrier, aucune mention de mon döppler et de la probable occlusion de la carotide interne gauche.

 

Bon, pour la transmission des informations médicales au CHU, il y a encore des progrès à faire…

10:36 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)

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