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13/02/2008

Petit scarabée devient grand.

Depuis plusieurs mois, je fais mes döppler à l’Hôpital en compagnie d’un interne.

Au début, il se contentait de regarder, maintenant, il fait tout et c’est moi qui regarde et corrige parfois le tir.

Je suis très fier de lui car il a acquis les techniques de base en peu de temps, même si je n’ai pas la prétention de croire que je lui ai tout appris (nous ne travaillons ensemble que 2 vacations par semaine). La seule chose que je suis le seul à lui avoir apprise est toutefois un fondamental parmi les fondamentaux du döppler : toujours commencer par le côté gauche du patient pour ne pas se mettre du gel sur la manche (et l’inverse pour un médecin gaucher).

Il a même pris de la bouteille et hier m’a renvoyé magnifiquement dans les cordes.

 

Fin de vacation, dernier patient.

4h30 du soir comme disent les cadres infirmiers et les anesthésistes.

C’est un vieux monsieur sourd comme un pot, adressé par le service de psychiatrie pour un döppler des troncs supra aortiques.

L’interne commence.

Même si la garde de la nuit d’avant a été très calme, j’ai un petit coup de barre.

Je lui tapote sur l’épaule : « Allez, fils, dépêche toi ! »

Il me répond avec son sourire en coin et sans quitter l’écran des yeux : « Mais il faut encore que je lui explique ce qu’est l’épaisseur intima-media sur l’écran, et la progression de l’athérosclérose !».

J’éclate de rire et le traite d’ordure. C’est exactement ce que j’avais fait à une très  charmante jeune femme au cours du döppler précédent…

 

Ne croyez pas que je ne fasse plus que les charmantes jeunes femmes, et lui laisse tous les autres, j’ai juste un peu plus de chance que lui ;-)).

07:00 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Et toc...Doc!! lol

Bonne journée.

Écrit par : benead | 13/02/2008

Les commentaires sont fermés.