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17/02/2008

Dimanche, à la maison, seul.

J’aurais très bien pu écrire samedi ou samedi et dimanche, aussi.

 

Je n’ai pas mis le nez dehors, je ne désire rien de particulier, à part récupérer de la semaine passée et de celle à venir, notamment de la garde de demain.

 

Malheureusement, ce n’est pas possible de récupérer par anticipation.

 

Depuis ce matin, j’écoute des MP3 diffusés par mon PC et lit avidement le « Seigneur de Bombay » (page 355 à l’heure ou j’écris cette note).

Le « One night in Bangkok » et sa fabuleuse intro m’étourdissent en me faisant mesurer le temps écoulé depuis l’année de mes 12 ans.

 

Cette « non vie » me rappelle furieusement l’époque de mon célibat. La « non vie », c’est quand on ne fait rien, et surtout que l’on a rien envie de faire, ou tout projet de sortir de la maison s’achève par un « à quoi bon ? ».

Avec une épouse et 2 enfants, ces périodes sont devenues rares.

Le temps et moi-même nous tuons donc mutuellement ce dimanche 17 février.

 

D’un autre côté, je ne suis pas malheureux, allant du canapé Ikéa blanc (déjà tâché par les chaussures terreuses des petits) où m’attend sagement le gros roman doré, à ma petite place devant le PC quand je veux obtenir des précisions sur tel ou tel point soulevé dans le récit.

Vous saviez que les Sikhs portent traditionnellement 5 articles de foi sur eux, « les 5 K », Kesh, Kanga, Kaccha, Kara et Kirpan ? Et que le port de ce dernier a fait l’objet d’une décision de la Court Suprême du Canada en 2006 (Multani v. Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys) ?

Et bien, Wikipedia le sait, lui.

 

Le héros du roman, l’inspecteur Sartaj Singh, est sikh, d’où mon intérêt soudain pour cette religion.

Autre particularité, lue aussi sur Wikipedia, est que l’immense majorité des hommes sikhs portent le nom de famille « Singh », et les femmes celui de « Kaur ».

Etrange et étonnant.


Je me suis aussi remis à boire du thé. Pas le délicieux Assam Orange Pekoe que j’ai terminé il y a bien longtemps (je l’avais trouvé dans une boutique non loin de l’Opéra), mais un thé Lipton en vrac à l’orange. Je n’ai pas la possibilité de faire la fine bouche. L’autre choix étant un fond de thé noir kenyan de la marque "Fahari Ya Kenya" que nous avions ramené de là-bas en 2000 ou en 2001. Une éternité, pour un thé. J’ai choisi la prudence.

Je l’ai sucré avec du miel de châtaignier, et le résultat n’est pas si mauvais, d’autant plus que je me suis permis de le boire dans le service de porcelaine Villeroy & Boch à motifs africains que j’ai offert à Sally pour Noël.

Porcelaine fine et petite transgression améliorent nettement le goût d’un thé, même médiocre.

 

Ce soir, pour rester en Asie, soupe de nouilles chinoises à l'arôme, mais sans aucun atome de crevettes (Halal, qui plus est) en 3 minutes. Les solitaires et/ou les flemmards et/ou les pressés savent de quoi je veux parler. Tout un pan de notre société résumé en 1 paquet de nouilles chinoises…

 

Bon, vivement demain que la vie reprenne le pas sur la « non vie ».

Commentaires

On dirait moi en période post-exam. Une sorte d'état de quiescence avec récupération des réserves lipidiques et tentative de faire autre chose que de la médecine. Dans ces moments là, je fonctionne au ralentit.

Écrit par : Niluje | 17/02/2008

"One night in Bangkok" le même que dans la comédie musicale "Chess" ?
Cette comédie est géniale, I know him so well est mon passage préféré, avec Miss Saïgon c'est une comédie rare sur le thème de la Guerre au Vietnam/Guerre Froide.

Écrit par : serillo | 17/02/2008

>Serillo: oui, c'est celui-çi!

Écrit par : lawrence | 18/02/2008

Dis donc, si tu me voyais... j'aime bien être en non-vie moi ! sans stage, ni BU...

Écrit par : Sevi | 18/02/2008

Les commentaires sont fermés.