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08/03/2008

Papotages.

Pas grand-chose de nouveau à l’édition 2008 du salon d’art contemporain où j’ai l’habitude d’aller depuis quelques années (2007, 2006 et 2005).

Je serais tenté de dire que ce sont toujours les mêmes qui me touchent. D’une part car les exposants sont souvent des habitués, et aussi car je n’ai remarqué aucune nouveauté.

Le principe est la vente directe par des artistes.

Mais comme le marché semble être en berne en ce moment (du moins cet infime segment du marché de l’art que je fréquente), les organisateurs ont accepté, comme l’an dernier que des courtiers présentent un voire plusieurs artistes. Bien entendu, pour l’acheteur, tout le charme de discuter avec l’artiste disparaît totalement. On discute avec un marchand de tapis, pas mieux.

 

J’ai quand même assez longuement papoté avec Daniel Timmers qui est toujours aussi gentil et abordable. Ses toiles se vendent comme des petits pains. Elles ont même servi de décor à un numéro de « Thé ou Café », se vendent aux Etats-Unis, et Allposters commence à vendre ses reproductions. Il délaisse les petits formats (il commençait à le faire l’an dernier) pour peindre sur des surfaces de plus en plus grandes (il est passé du 2F au 50F et même au-delà).

Ses femmes n’en perdent pas leur charme infini.

 

Photobucket

 

Seul inconvénient : les prix montent, mécaniquement du fait du changement d’échelle, mais aussi car il commence à se faire connaître.

 

J’ai aussi discuté avec ma charmante voisine (compagne d’un cardiologue) qui est artiste peintre depuis 15 ans et qui exposait aussi.

Finalement nos impressions sont assez concordantes : l’édition 2008 ne sera pas un grand cru tant du côté des exposants que de l’affluence.

 

Zura était là aussi.

Photobucket

 

Mais j’ai joué mon timide en ânonnant un compliment en anglais (il est géorgien et vit au Danemark) avant de m’éclipser.

J’aime beaucoup ce qu’il fait, mais ses toiles sont très très sombres, au sens propre comme au sens figuré. En gros, difficilement accrochables à un mur du salon.

Comme je l’avais déjà remarqué, il peint sur du papier peint, ce qui lui permet de jouer sur de superbes effets de transparence mal rendus par les clichés.

Par contre, je ne conçois pas de laisser une oeuvre comme cela empaquetée au garage, ce qui ne manquera pas d’arriver si je l’amène à la maison.

Un jour peut-être, j’aurais une pièce bien à moi, à l’abri du regard des visiteurs, pour pendre les toiles que j’aime.

D’ici ce jour, je fais des économies !

15:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

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