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05/11/2008
Dengue de toi.
J’ai trouvé cet article du NYT qui s’intéresse à la recherche afin de trouver un vaccin contre la dengue.
Cette virose, due à un flavivirus est transmise par les piqûres de l’Aedes, un moustique.
La maladie touche environ 500000 personnes par an, notamment beaucoup d’enfants. Même si sa létalité est relativement faible (2.5%), la morbidité occasionnée est extrêmement lourde.
Deux laboratoire qui partagent une même rue de Bangkok travaillent sur le sujet : l’un est financé et dirigé par l’armée américaine, l’autre par Sanofi-Aventis (cocorico).
Pourquoi l’armée américaine s’intéresse à cette virose ?
Tout simplement car elle touche aussi les soldats en opération dans les pays d’endémie.
J’ai parlé de cet article car, vous le savez, j’aime bien les maladies tropicales (ça change de la cardio: drépanocytose et paludisme, dracunculose, trypanosomiase) et j’ai beaucoup aimé les propos des responsables du laboratoire de l’armée américaine.
Des propos, disons… très militaires :
“All we care about is that we get a vaccine that protects soldiers,” said Lt. Col. Stephen J. Thomas, a medical doctor who is director of dengue vaccine development in the Bangkok laboratory. “Fortunately a lot of our concerns are also global health concerns.”
“There’s no dengue in Kansas,” said Col. James W. Boles, the commander at the laboratory. “No malaria, either. That’s why we are here.”
Pendant ce temps, l’OMS compte les points et espère que cette compétition fasse baisser les prix, in fine, afin de rendre accessible ce vaccin à ceux qui en ont besoin.
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By THOMAS FULLER
The New York Times
Published: November 4, 2008
13:13 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
De la même façon l'armée américaine teste des candidats vaccins sur le paludisme au Mali. A la faculté de Bamako, il y a un laboratoire superbement équipé et financé par le Walter Reed institute, l'armée donc et la Melinda &Bill gates foundation.
Je crois me souvenir, mais je n'en suis pas certain, que le Mali a fait partie de l'Afrique Occidentale française et qu'on y parle notre langue.
Notre absence dans ce domaine de recherche alors que la médecine "coloniale" française a été si brillante me laisse pantois.
En 1974, Marc Gentilini et d'autres spécialistes de pathologie infectieuse avaient violemment protesté contre la décision de Giscard de "donner" aux Américains la primauté de la recherche médicale en Afrique de l'Ouest.
L'héritage tient bon et nous aurons beau jeu de protester ensuite contre la mainmise de l'Amérique et de la Chine sur nos régions d'influence.
Écrit par : JD Flaysakier | 05/11/2008
une armée impériale se doit d'etre efficace en tous points du globe donc les médecins rament préventivement d'autant plus qu'entre la campagne du pacifique sud et le vietnam ils connaissent bien le palu et la dengue
nous on est beaucoup plus fort on ferme les centres d'entrainement militaire montagne de Briancon et de Barcelonnette et après pour l'Afghanistan on entraine les troupes dans le Limousin (La Courtine) très chic, de tete le centre de santé tropicale des armées au Pharo à Marseille est aussi menaçé
Écrit par : doudou. | 06/11/2008
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