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11/11/2008

Sonate au clair de lune

 

Je ne connaissais pas Wihelm Kempff, mais il ne devait pas être très drôle à la maison.

C’est parfait pour le célébrissime premier mouvement, appelé communément le « mouvement des dépressifs sur le bord de la fenêtre » (et dont l’écoute en service de psychiatrie est interdite depuis 1802), mais même pour le troisième, nettement plus enlevé, quand il est à fond, il ne respire pas la joie de vivre et l’enthousiasme.

 

Bon je me moque, mais l’interprétation est sublime.

 

(Je serais curieux de voir une interprétation faciale de cette sonate par le très expressif Lang Lang)

10:11 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Je suis tombé par hasard sur le nouveau Glenn Gould.
http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2272632,scheduleId=2269314.html

Il est vrai que je m'avance un peu mais, de mon point de vue, "il a qqch".

Sa lecture de la partition est d'une maturité musicale étonnante.
Il n'a pas ""peur"" de dire à un très bon orchestre de jouer "moins allemand et plus italien" sur un passage chanté et l'inverse là où ca s'impose.

Son interprétation est vive, vivante, pleine de contrastes mais sans exagérations.

Quand enregistra t il *son* intégrale de Bach? Est pas une intégale de Bach?

On a aussi le droit d'aimer les interprétations de Bach moins "habitées". C'est un droit. Les gouts, les couleurs et les oreilles... :)

Écrit par : xavier | 11/11/2008

le dimanche matin à 10h,à la place de la messe sur france-culture ou ailleurs,le nouvel horaire de la tribune des critiques de disques, une petite séance hebdomadaire pour se former l'oreille (in mémoriam Antoine Goléa!)

Écrit par : doudou | 12/11/2008

Le nouveau Glenn Gould !!! Bigre !!! J'en reste muet !!!
Glenn Gould enregistra, une première fois, les variations Goldberg en 55, puis les réenregistra en 81 dans une version qualifiée d'historique parce qu'aucune interprétation n'a depuis - aux oreilles des aficionados dont je suis - pu l'égaler. L'interprétation qu'il fait est un travail de ciselure d'une très grande rigueur ... D'après les exégètes, G.Gould a travaillé toute les dernières années de sa vie en vue de ce seul enregistrement . Il faudra sans doute attendre quelques générations pour qu'une nouvelle interprétation puisse atteindre une telle perfection

Écrit par : Rodrigue | 12/11/2008

J'ai donné la partition de la sonate à ma fille, mais je désespère d'entendre un jour de ses doigts le premier mouvement (sans parler du dernier).
Marie, si tu lis ce commentaire... ;o)

Écrit par : orionis | 12/11/2008

L'un des morceaux que je préfère et qui m'arrache des frissons réels. Je ne sais pas si ça me fait du bien ou pas d'écouter ça, mais ça me procure une grande émotion. Passé un temps, je savais la jouer, mais j'ai perdu mon entraînement depuis mes voyages à l'étranger (un piano ne se transporte pas).

Merci Beethoven pour cette magnifique composition.

Écrit par : Lou | 12/11/2008

Perfection?
La musique de Bach est parfaite; au sens où, dans son style, on ne peut pas écrire mieux (ou alors que qlqn le fasse).

Bach débité au mètre par un "technicien", ça reste beau.
Ce qu'à fait Gould, c'est de proposer une toute nouvelle façon de "comprendre" Bach. Une façon qui soit cohérente à travers toute l'oeuvre de Bach. C'est un travail de titan. Rien à voir avec "seulement" proposer une interprétation personnelle d'une partie de son oeuvre. (heu je ne réduis pas Bach aux pièces pour clavier enregistrées par Gould. Si je donne l'impression de le faire, c'est parce que c'est de ses oeuvre seulement dont on parle ici).

En ce sens, Gould a récolutionné la façon de comprendre Bach. Cependant, on peut adorer son interprétation tout comme on peut préférer une autre articulation dans certains passages.

Quand je dis "nouveau Gould", je provoque unn peu bien sûr :) Cependant, je trouve que ce pianiste "à qqch". Il donne une lecture "rajeunie" de cette partition et surtout une lecture qui se tient de la première à la dernière note. C'est très rare.

Après les goûts et les couleurs....c'est comme Nigel Kennedy dans Vivaldi. On peut dire que c'est juste pour vendre des cd ou l'on peut est époustouflé par sa lecture de la musique baroque (je me plais à croire que c'était jouer ainsi à l'époque. sans grande cérémonie et avec des contrastes très marqués)

Écrit par : xavier | 13/11/2008

Les commentaires sont fermés.