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06/08/2007

Erreur médicale.

Aujourd’hui, j’ai évité de justesse une erreur médicale, pas grâce à mon talent, mais grâce à la chance du patient.

 Je récupère vendredi dernier à la clinique un patient « recommandé » qui a eu un pontage aorto-coronarien et une double angioplastie dans les suites.

Ce patient assez âgé est entouré d’une famille médicale (enfants, gendres, belle-filles, et je ne sais qui d’autre) dont un agrégé.

En plus, il y a bien longtemps, j’ai bu un verre non alcoolisé avec son petit-fils (interne, bien entendu) et un ami (qui se reconnaîtra) dans un bar près des Champs.

Bref, ce patient est au centre d’une bonne partie de mes préoccupations, d’autant plus qu’ils sont, avec sa femme (avocate), fort sympathiques.

Je leur donne mon numéro de portable, au cas ou.

Ce matin, il me demande instamment de rentrer à la maison.

Sans argument contraire  décisif, je cède, bien que je pense que la sortie soit un peu prématurée.

Il était sous calciparine, ce qui est assez banal après un pontage, de plus, les HBPM sont contre-indiquées chez lui.

J’arrête cette calciparine pour simplifier la prise en charge, et parce que je ne voyais aucune raison de ne pas l’interrompre.

Je prépare le courrier et les ordonnances pour demain.

Dans l’après-midi, l’épouse m’appelle sur le portable pour me demander de préciser un point.

En discutant, je me rends compte qu’en fait il a fait une phlébite bilatérale il y a 1 mois.

Je connais le courrier d’admission par cœur : court, et ne parlant que de la coronarographie et un peu du pont. Une lettre de coronarographiste, quoi : « Etait bouché, a débouché, a succès ».

Nulle mention de phlébite.

En fait, il a quitté le service de chirurgie cardiaque pour se faire dilater en cardiologie interventionnelle avec une grosse perte d’information entre les deux.

Je suis retourné les voir, le patient reste, et j’ai débuté un relais calciparine/AVK.

A posteriori, j’ai vraiment eu très chaud (et le patient aussi).

Sa femme ne m’aurait pas appelé, il serait parti et aurait pu faire une embolie pulmonaire à partir d’une phlébite bilatérale dont j’étais le seul à ignorer l’existence, et donc bien évidemment le seul et unique responsable.

22:05 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)

05/08/2007

Emulation (2).

Je poursuis toujours, un peu étonné toutefois, ma madeleine électronique.

J’ai retrouvé et rejoué à deux jeux qui ont fait les délices de mes 13-14 ans : « Radar Rat Race » et « Falcon Patrol 2 ».

 

Je ne suis pas le seul, semble-t-il à faire de la nostalgie électronique, comme en témoignent ces vidéo de Youtube.

 

J’ai trouvé ici un site italien avec des tas de jeux qui fonctionnent avec l’émulateur « Win VICE » dont j’ai déjà parlé.

04/08/2007

Emulation.

  • Comme moi, dans les années 84-87, vous avez eu l’immense chance d’avoir un Commodore 64 ?
  • Vous aviez le lecteur de cassette qui s’enrayait une fois sur deux (ou pour les super privilégiés, le lecteur de disquette qui coûtait extrêmement cher) ?
  • Le recul des années et la nostalgie rendent cette machine et ces jeux insurpassables ?
  • Vous désirez partager les jeux de vos 12-15 ans avec vos enfants ?

 

Et bien, c’est possible avec un émulateur.

J’ai choisi « Win VICE » qui est très bien.

Ca fait un drôle d’effet d’avoir un commodore 64 complet dans une fenêtre, et ça fait encore plus drôle de rejouer à des jeux, 23 ans après.

 

Photo Sharing and Video Hosting at Photobucket  

 

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Je me souviens que j’avais invité à l’époque la fille que je convoitais follement à une après-midi à la maison avec d’autres filles (mais elles n’étaient là que pour la décoration). Nous avions joué une partie de l’après midi sur le Commodore 64 et nous étions baignés le reste du temps.

Je me rappelle que je n’avais pas osé jouer pendant longtemps un des deux joysticks car « Elle » l’avait touché !

J’ai aussi très longtemps gardé une photo de cette journée mémorable dans ma table de nuit.

Bon, bien évidemment, je ne suis pas arrivé à mes fins (un petit bisou sur la joue à 12-13 ans m’aurait alors contenté pour le reste de ma vie et plus…).

Je sais que la reine de mes 12 ans a eu pas mal de problèmes dans la vie ensuite, mais ça doit faire 10-15 ans que je n’ai plus aucune nouvelle d’elle.

Elle s’appelait Emmanuelle, et 3-4 jeux électroniques sortis du passé m’ont fait me souvenir d’elle.

C’est plus moderne mais moins poétique qu’une madeleine…