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08/07/2008

Kate Nash (2).

Je sais, je sais, en février, j’avais déjà mis en ligne une vidéo de Kate Nash interprétant « Foundations » sur le plateau de Taratata.

La vidéo a  été supprimée de Dailymotion, depuis.

Mais j’aime toujours autant cette chanson, et je trouve la version suivante fabuleuse.

 

 

 

 

En tout cas bien meilleure que la version studio qui gomme toutes les intonations de cette voix si particulière. Le type à l'air patibulaire et vaguement ringard qui présente Kate Nash au début est Jools Holland, une légende en Grande Bretagne. Le batteur, euhh, je ne sais pas où elle l'a dégoté, mais il est parfait pour ce qu'il fait 

Pour me faire pardonner cette répétition, je vous donne aussi les paroles.

L’histoire d’une pauvre fille dont le copain a tout du sale con, et qui tente de sauver ce qui reste de son couple.

 

 

"Thursday night, everything's fine, except you've got that look in your eye
when i'm tellin' a story and you find it boring,
you're thinking of something to say.
You'll go along with it then drop it and humiliate me in front of our friends.

Then i'll use that voice that you find annoyin' and say something like
"yeah, intelligent input, darlin', why don't you just have another beer then?"

Then you'll call me a bitch
and everyone we're with will be embarrased,
and i wont give a shit.

My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.

You said I must eat so many lemons
'cause i am so bitter.
I said
"i'd rather be with your friends mate 'cause they are much fitter."

Yes, it was childish and you got agressive,
and i must admit that i was a bit scared,
but it gives me thrills to wind you up.

My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.

Your face is pasty 'cause you've gone and got so wasted, what a suprise.
Don't want to look at your face 'cause it's makin' me sick.
You've gone and got sick on my trainers,
I only got these yesterday.
Oh, my gosh, i cannot be bothered with this.

Well, i'll leave you there 'til the mornin',
and i purposely wont turn the heating on
and dear God, i hope i'm not stuck with this one.

My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.

x2

And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't"

20:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)

Le retour des dessous.

Ce n’est pas le titre d’un nième film de morts vivants américain traduit en mauvais français, mais le titre de cette note que j’ai pourtant déjà écrite ici.

C’est terrible, mais j’ai de plus en plus de mal à me renouveller.

Aujourd’hui, j’ai vu à l’hôpital une jeune aide soignante de 28 ans pour un döppler veineux des membres inférieurs. Elle se plaint de jambes lourdes, notamment en fin de journée, et surtout quand il fait chaud.

Elle se déshabille et je constate qu’elle porte un string noir particulièrement rikiki.

Contrairement à la dame de ma première note, elle ne sent pas des pieds et n’est pas bête comme eux.

A chaque fois, je me demande pourquoi certaines mettent des dessous aussi provocants quand ils vont chez le médecin.

Je n’ai strictement rien contre le port du string dans une situation de rencontre potentielle, ou « en famille », si j’ose dire, mais au cabinet médical, ça me gène un peu.

Comme je l’ai dit, « Du sublime au ridicule il n'y a qu'un pas, disait Napoléon qui s'y connaissait. De l'érotisme à la vulgarité, aussi, je dirais même qu'il n'y a que la largeur d'un tanga ».

Car il faut voir comment se passe un döppler veineux du réseau superficiel des membres inférieurs.

On fait monter le/la patiente sur un escabeau de vasculaire (à 2 marches le plus souvent), on baisse au maximum sa chaise et on commence l’examen les yeux sur l’écran, mais la tête au niveau du bassin de l’examiné(e).

Pour les saphènes internes, qui sont devant, ça passe encore, pour peu que madame prenne soin de son petit jardin.

Mais pour les saphènes externes, qui sont derrière, c’est une autre histoire.

Se retrouver nez à nez avec un derrière couronné d’une ficelle et plus ou moins « celluliteux » n’est pas particulièrement agréable, et encore moins érotique.

 

Mais bon, il y pire dans la vie d’un médecin vasculaire.

Comme dit le vieux proverbe des döppleristes « Mieux vaut 28 ans en string que 82 ans en couche pleine ».

Le double effet.

Photobucket

Une caricature réussie a au moins deux niveaux de lecture.

En voici une qui est pas mal.

Un dessin publié dans le « New Yorker » montre un médecin et son patient en pleine consultation. Le costume du médecin, et son matériel sont recouverts de publicités pour des firmes pharmaceutiques, un peu comme pour un pilote de F1.

Le patient fait la tête, se demandant peut-être si sa prise en charge ne va pas être plus dictée par les intérêts économiques du praticien que par son état de santé.

Hier, une note du  blog du WSJ montre une caricature très similaire, et antérieure à la première.

Même costume de pilote de F1 pour le médecin, et même gène chez la patiente.

Dans ce cas cependant, le dessinateur introduit une nouvelle notion, celle de « full disclosure », c'est-à-dire le fait pour le médecin de révéler l’ensemble de ses liens avec l’industrie pharmaceutique.

C’est une nuance, mais avec une conséquence similaire, le médecin sert d’homme sandwich pour l’industrie.

C’est là que l’histoire devient drôle. Le dessinateur du WSJ se sent lui aussi un peu gêné de voir une de ses œuvres quasiment recopiée trait pour trait « While it’s not uncommon for cartoonists to come up with similar ideas, this example is getting a little too close for comfort ». Le dessinateur du « New Yorker » clame sa bonne foi.

 

Les liens entre l’industrie pharmaceutique et les médecins ne gênent donc pas que les intéressés principaux, c'est-à-dire les praticiens et les patients.

Heureusement qu’en France nous n’avons pas ce problème…