Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« lun. 23 juin - dim. 29 juin | Page d'accueil | lun. 07 juil. - dim. 13 juil. »

06/07/2008

Les heures sombres.

Via je ne sais plus quelles pérégrinations sur le net, je suis tombé sur le site « mémoire juive et éducation » tenu par Dominique Natanson.

 

Je connaissais déjà ce site car il est le seul à ma connaissance qui donne une traduction française du procès-verbal de la Conférence de Wannsee qui a réuni le 20 janvier 1942 des hauts dignitaires nazis afin de coordonner "la solution finale du problème juif" (Die Endlösung der Judenfrage).

Ce matin, j’ai eu un peu plus de temps d’explorer cet excellent site qui regorge de témoignages et de documents.

J’ai retenu parmi tant d’autres « L'itinéraire de Jacques Sztykgold, de Varsovie à la clandestinité dans le Lyonnais » évoqué par la reproduction des papiers d’identité (vrais et faux) qui lui ont permis de traverser cette période dramatique. Autres documents terribles, ces « Deux lettres de dénonciation » qui font désespérer du genre humain.

Enfin, vous pourrez y trouver des extraits des lois antisémites édictées en Allemagne et en France.

Parmi celle-ci, j’ai retenu le décret du 11 août 1941 qui réglemente l’accès des études de médecine :

« Réglementation en ce qui concerne les Juifs de la profession de médecin.
Les médecins ne peuvent dépasser 2 % de l'effectif total des médecins inscrits.
 ».

Sur un autre site, j’ai retrouvé cet article du Dr Bruno Halioua qui analyse « La xénophobie et l’antisémitisme dans le milieu médical sous l’Occupation vus au travers du Concours Médical ».

Je suis frappé par l’inhumanité, la  veulerie et l'amnésie subite post libération de confrères, lecteurs du Concours. Comment ces individus ont pu oublier à ce point les fondements éthiques de notre Art ?

Rendez-vous compte aussi que ces témoignages ne datent pas d’une époque si lointaine. Ils n’ont que 67 ans.

10:01 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (4)

05/07/2008

Tempus fugit.

ou Vulnerant Omnes, Ultima necat, c'est selon.

 

Le temps passe si vite.

Nous avons reçu il y a peu de temps des nouvelles de Gnogo, notre petite filleule de Guinée.

Nous l’avions parrainée en 2005 via l’organisation humanitaire Plan France.

Elle n’est plus si petite que cela, comme l’atteste le changement depuis la première photo que nous avons reçue en 2005.

 

Photobucket

Elle va avoir 12 ans en décembre 2008.

 

Moi, je vais avoir 36 ans après demain.

Mon cadet a eu 4 ans en juin, mon aîné en aura 7 en janvier prochain. Sept ! J’ai vraiment du mal à le croire…

Nous avons passé le cap de 10 ans de vie commune, en juin également.

Enfin, beaucoup plus anecdotiquement, je me suis rendu compte que j’ai créé Grange Blanche en janvier 2005, soit il y a près de 3 ans et demi.

 

Ce n’est pas bon de lever la tête du guidon et constater que le paysage a tant changé.

Changement de peau.

Ce matin, j’en avais assez du noir et de Vermeer.

J’ai donc repris une idée assez ancienne mais que je n’avais jamais exploitée.

J’espère que les textes sont un peu plus faciles à lire et que l’aspect général n’est pas rebutant.

Pour ceux qui voient toujours tout en noir, videz le cache de votre navigateur !

10:44 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5)