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29/08/2006

Des livres et des femmes.

medium_Livres.gifJe suis allé chercher ma nouvelle conquête dans la librairie du quartier.

C’est un roman édité chez « Actes Sud », la seule maison d’édition dont j’achète les bouquins sur son seul nom parfois. Comme aujourd’hui.

« Les hommes qui n’aimaient pas les femmes » est un roman de Stieg Larsson, mort d’un infarctus peu après l’avoir écrit (en 2004).

Note pour plus tard : ne pas lire ce roman en public, pour éviter des situations gênantes (« Ehh, vous êtes qui, vous ? Je ne suis pas celui que vous croyez, arrêtez de me coller comme ça ! »).

 

J’ai aussi acheté un livre (« Clara et la pénombre », dont j’avais déjà parlé ici) pour l’offrir à ma nièce par alliance. C’est une idée de Sally.

Curieuse idée d’ailleurs, que celle d’offrir un livre.

Conseiller, oui ; tant que le choix final reste personnel.

Mais offrir, ou même prêter !

Cet acte me semble violer l’intimité d’une relation, ou y introduire de la vénalité, alors que seule la passion devrait avoir droit de citer.

Ce serait un peu comme offrir une femme à un ami.

Ou de prêter la sienne.

 

J’aime les livres comme les femmes.

Depuis toujours, ils et elles font partie de moi.

 

On les approche timidement, on les caresse, on les feuillette, la main légère.

Certaines couvertures sont magnifiques; elles sussurent "prend moi, prend moi", mais elles sont sans charme, il suffit de quelques pages pour se rendre compte la vacuité de leurs propos.

Certaines sont modestes, banales, mais en leur sein se cachent un monde merveilleux.

 

Une fois la couverture passée, et la première impression bonne, vient l’épreuve de la durée de la lecture.

Certaines s’essoufflent vite, voire tournent au cauchemar, mais il est trop tard pour les reposer.

D’autres nous tiennent haletants jusqu’au bout; à chaque page, une merveille. Certaines sont enjouées ou futiles, d'autres tristes et graves. Certaines sont fines; d'autres, épaisses. 

 

 

La fin peut être une libération, mais aussi une infinie tristesse.

 

Il faut alors reprendre sa quête.

 

Certains arrivent à en lire plusieurs à la fois.

 

Moi, j’ai mon petit livre roux, il me suffit.

Commentaires

Ah quand la révolution camarade?


Signé le petit maoïste xD

Écrit par : LL | 29/08/2006

Très beau parallèle :-) et joliment écrit ce qui ne gâche rien!!!
J'aime beaucoup ton blog, l'alchimie médecine-culture m'enchante.
Merci!

Écrit par : Marsue | 29/08/2006

Merci Marsue!

Écrit par : Lawrence | 29/08/2006

Pour ma part, je suis tout à fait d'accord avec Marsue...Limite si je viens pas deux fois par jour! Merci.

Écrit par : Audrey | 29/08/2006

Merci, merci, n'en jettez plus!
Je suis confus

Écrit par : Lawrence | 29/08/2006

j'y passe beaucoup de temps aussi et c'est avec un réel plaisir merci pour tout.

La femme comparée à la lecture m'a fait sourire... Mais c'est si vrai !

Écrit par : isabelle | 29/08/2006

Beau parallèle et belle suggestion du plaisir de la découverte et de l'évolution (ou pas) des sentiments mêlés au temps qui passe.

Écrit par : Christophe | 29/08/2006

Les commentaires sont fermés.