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04/02/2007

Second Life (3).

Je poursuis toujours en cours d’exploration de Second Life.

J’ai découvert une communauté francophone dynamique avec une « coopération française » qui fait le lien entre tous les francophones de SL.

J’y ai trouvé des tas d’adresses de boites, cafés, et coins en général où se retrouver pour discuter en VF.

 

J’ai aussi passé un peu plus de temps dans le QG de Ségolène R..

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Des animateurs maintiennent un semblant de discussion pendant que des activistes pro-Nicolas font tout pour perturber des débats déjà assez oiseux par eux-mêmes. Un de ces activistes m’a gentiment passé un T-shirt que je n’ai gardé que le temps de la photo.

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Il n’y a pas de QG de l’UMP dans SL, mais je suis certain que les débats auraient strictement la même hauteur. Ca ne vole pas bien haut dans SL, non plus.

Derrière le QG « Désir d’Avenir », se dressent, gigantesques et menaçants, des portraits de Le Pen sur fond bleu-blanc-rouge.

Une bonne métaphore en somme.

 

Dans un autre lieu, j’ai trouvé le panneau suivant. Comme vous pouvez le constater, SL vote en général Ségolène.

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J’ai pris ça et là quelques clichés d’avatars bien allumés.

Ne rigolez pas pour le dernier, c’est moi et ma dernière tenue (récupérée gratuitement je ne sais plus bien où).

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18:15 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

03/02/2007

Second Life (2).

Pas trop envie d’écrire, un bon bouquin et pas mal de travail (2 gardes cette semaine) m’ont tenu loin de ce blog.

Par ailleurs, j’ai quand même eu le temps d’explorer un peu Second Life (SL), par petites sessions.

Je me suis fait une copine (du comté de Norfolk en Grande-Bretagne) qui m’a beaucoup fait progresser dans les possibilités assez stupéfiantes de cet univers.

L’interface est assez simple, et on s’habitue à voler et à se téléporter assez facilement.

J’ai fait quelques photos, comme tout bon touriste.

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Chaque endroit a sa propre musique d’ambiance, souvent une radio du web.

Les univers graphiques et les animations sont assez fabuleuses, SL me parait toujours être une extraordinaire vitrine d’art graphique.

Ma « copine » (dont je ne me souviens plus du nom) a créé un merveilleux petit temple « à la grecque » avec des panneaux et sols dessinés par Aubrey Beardsley.

Elle m’a aussi donné des adresses de « rough places » qui sont des baisodromes virtuels.

Les deux qui s’envoient en l’air sont de bruyants allemands.

Elle m’a aussi raconté, ce qui ne m’étonne pas trop finalement que assez souvent les avatars choisis ne correspondaient pas au sexe de l’utilisateur réel.

Intéressant cas de travestissement virtuel. De quoi donner du grain à moudre à une armée de psychosociologues durant des années.

Elle m’a demandé « si j’avais regardé ». Oui, d’où la photo, mais ce n’est pas plus excitant qu’une émission de Nicolas Hulot sur la vie sexuelle des bernacles de Nouvelle-Tasmanie.

Un sexe bien virtuel et bien triste, en somme.

Où est l’humain ?

J’ai fait le tour des boutiques avec zéro argent dans mes poches.

On peut absolument tout acheter, des lunettes à une île et une maison paradisiaque posée dessus.

Ma copine virtuelle en a une magnifique, toute en teck et en ouvertures sur la mer. Par terre, des coussins moelleusement virtuels ou l’on peut se délasser virtuellement.

Ce qui est sympa tout de même, c’est quand même de pouvoir discuter avec des gens du monde entier, dans un décor de rêve.

Enfin dernier trait de caractère des habitants de SL,  ils n’aiment pas parler de la RL (Real Life).

Je veux bien croire que l’absence de risque, et le côté un peu démiurge que donne SL représente pour beaucoup une sorte d’opium du peuple.

A propos d’opium du peuple, je suis allé voir le QG virtuel de Ségolène R..

Il y  avait pas mal de monde qui discutait politique.

Je ne me suis pas trop attardé.

J’ai trouvé assez amusant le petit plaisantin qui courait à travers la pièce en arborant un T-shirt UMP. Encore une chose qu'il n'aurait pas pu faire dans la "RL".

18:30 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (9)

30/01/2007

Ca ne s’invente pas.

Je viens de recevoir une invitation pour assister à une réunion publique de « Qui-vous-savez ».

Adresse de la salle : Boulevard du Commandant Nicolas !

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Déjeuner avec P. dimanche midi.

"Suddenly I See"

 

“Her face is a map of the world

Is a map of the world

You can see she's a beautiful girl

She's a beautiful girl

And everything around her is a silver pool of light

The people who surround her feel the benefit of it

It makes you calm

She holds you captivated in her palm

...”

 

Le beau temps permet de manger en terrasse au bord de l’eau. L’absence de vent rend les drisses silencieuses.

 

Alors que les terrasses sont pleines, un couple quitte sa table devant nos pas. Nous nous asseyons. J’ai pris la place face au soleil. Triple erreur : je la vois mal, elle me vois bien faire constamment la grimace et le lendemain j’aurai un mini coup de soleil.

 

Comme à chaque fois elle est enchanteresse.

 

Je ne suis pas encore habitué, malgré nos 12 années d'amitié.

 

Pas de tajine aux figues, tant mieux, le repas sera une déclinaison de poissons.

 

Le repas se passe un peu comme le précédent.

 

Magie du blog, je sais ce que je lui ai raconté, j’avais relu ma note dans la semaine.

 

Ma femme m’appelle. Ils viennent de quitter la station de ski. Je lui dis que je déjeune avec P.

 

Son copain l’appelle. Elle ne lui dit rien de particulier.

 

 « Avec lui, j’ai l’impression que c’est différent… »

 

« Tu lui a dit qu’il lui restait environ un mois ? » (la durée moyenne de « survie » de ses copains : 2-3 mois).

 

Elle sourit.

 

Nous parlons de la certaine incommunicabilité qui se glisse systématiquement entre hommes et femmes.

 

Le repas se passe bien trop rapidement à mon goût.

 

 Il est 15h30-16h00.

 

Je vois apparaître sur le quai le kiné de la clinique (celui du « mariage sépharade ») avec sa petite famille. Première réaction, je suis très content de les voir, quel hasard ! Et ce d’autant plus que je n’avais jamais vu leur superbe petit premier né. Deuxième réaction : je suis mort.

 

A la clinique, il va me faire passer le carcan de m’avoir vu avec une belle blonde à la terrasse d’un restaurant.

 

Bon, il faut dire qu’à la clinique, entre lui, le généraliste, un autre cardio et moi, on transforme les repas, notamment du vendredi, en joyeuse foire d’empoigne, ou chacun à son tour on subit les plaisanteries des autres. En général, comme je suis dans la vraie vie assez inodore et incolore, j’étais relativement épargné. Je pensais « Maintenant, ma tranquillité est finie » quand apparurent le généraliste, sa femme et leurs deux enfants au même endroit que le kiné 5 minutes plus tôt. Gros sourires. Le généraliste me fait comprendre que je suis en effet mort et que je vais devoir payer à vie le repas « KFC » rituel du vendredi midi. Monsieur et Madame généraliste ont assisté à mon mariage en juin. Je suis un peu gêné de ce que pense Madame généraliste.

 

On forme maintenant une petite troupe au milieu du quai, les petits piaillent, les deux compères me regardent rigolards du coin de l’œil, P. discute avec Mme généraliste, et moi je me dis que vendredi prochain, ça va être ma fête…

 

Résumé de ma femme quand je lui raconte l’histoire : « Si tu trompes vraiment, tache d’être plus discret ! ».

 

 

 

Edition 11h46: corrections minimes 

29/01/2007

L’orée du bois.

Ce soir je suis de garde.

J’ai bataillé pendant 3 heures pour ventiler un patient qui faisait à première vue des bronchospasmes. Patient inventilable par intermittence avec une radiographie du thorax satisfaisante et une ventilation symétrique quand elle se fait. La gazométrie n’est pas si dramatique que cela. Le patient est étiqueté « insuffisant respiratoire ».

Bien sûr, avec les à-coups tensionnels, le patient se met à saigner la rage (800cc en 5 minutes) et j’appelle le chirurgien et l’anesthésiste pour le reprendre. Arrêt, massé, récupéré.

Comme entre temps, il s’est arrêté de saigner, mais toujours inventilable, l’anesthésiste lui tourne autour et le chirurgien ne veut pas le reprendre.

Doses folles d’hypnovel et de fentanyl, curare, salbutamol, adrénaline, rien de fait passer le bronchospasme. L'anesthésiste, un vieux de la veille me raconte les 20 bronchospasmes qu'il a rencontré au cours de sa carrière.

Puis au bout de ¾ d’heure, il jette un coup d’œil au laryngoscope.

« Tu as un doute ? »

« Puisque je suis là…. »

Et en fait, le bout de la sonde était à raz de la glotte. D’où bien sûr la ventilation intermittente, et le peu de signes évoquant une sonde pas en place.

J’aurais appris un grand truc ce soir : la perversité de la sonde à l’orée du bois…

23:20 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)