Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2005-12 | Page d'accueil | 2006-02 »

18/01/2006

RIP.

Hier, en répondant à Ron, j’ai fait une petite liste de mes dernières volontés.

 

J’avais déjà réfléchi à certaines, j’en ai trouvé d’autres en écrivant le billet.

 

Comme je dois faire un contrat de mariage et un testament auprès d’un notaire d’ici peu (sombre histoire d’argent et de famille), je pense y adjoindre une partie, remaniée de ces volontés.

 

Passage mystérieux du virtuel au réel, du futile au sérieux, du public partagé avec d’illustres inconnus, au privé, dans le secret d’un office notarial.

 

 

(Merci ,Ron).

 

Miam, miam, miam...

J'ai terminé le gâteau de Guillaume ce midi (j'ai préparé la gênoise et la crème patissière hier au soir). La gênoise est en fait le très célèbre "gâteau Alexandra", que j'ai coupé horizontalement, pour le le fourrer de crème. J'ai ai étalé une fine couche au sommet pour faire tenir les petites billes de sucre coloré (Guillaume y tenait beaucoup).

   

Crème Pâtissière au chocolat

Ingrédients :
½ litre de lait
120 g de sucre
1 gousse de vanille
4 œufs
30 g de farine
30 g de maïzena ou fécule
150 g de chocolat noir fondu ou  de la ganache (recette du dessous)
Préparation :
- Porter à ébullition le lait avec la gousse de vanille fendue, laisser infuser environ 10 à 15 minutes, racler la gousse avec un couteau pointu et mettre les grains de vanille dans le lait,
- Mélanger les jaunes et le sucre, incorporer la farine et la maïzena (ou fécule), puis du lait froid, celui de la recette (environ 60 à 80 g) pour qu’il n’y ai pas de grumeau,
- Verser le lait chaud sur le mélange, petit à petit en fouettant,
- Porter sur le feu et laisser épaissir la crème sans cesser de fouetter (sur feu doux), la crème ne doit pas prendre au fond, cuire environ 3min,
- Ajouter le chocolat fondu ou bien la ganache.
- Réserver au froid.

      

       
Gâteau ALEXANDRA (pour 6 personnes)
Ingrédients
80 g de Maïzena
20 g de farine
120 g de sucre en poudre
75 g de beurre
75 g d’amandes en poudre
100 g de chocolat
4 œufs
1 sachet de sucre vanillé
½ sachet de levure chimique
1 à 2 c. à soupe de rhum  
Préparation
Dans une terrine, mélanger la Maïzena, la farine, les sucres, la levure et les amandes avec les œufs battus en omelette, le beurre fondu refroidi, le chocolat fondu dans 2 ou 3 cuillerées d’eau et le rhum.
Travailler jusqu’à obtention d’une pâte lisse.
Verser dans un moule à manqué et faire cuire à four moyen pendant 45 min environ.

Démouler le gâteau tiède.

Ce n'est pas bien rassurant tout cela...

Un excellent article du Monde, comme je les aime: pas d'information tonitruante, mais un ton un peu ironique, très rafraichîssant. En plus, il donne, sans avoir l'air d'y toucher, une coloration globale, à mon avis assez juste de notre époque (maheureusement)

   

  

  

  

  

  

  

   

                 

A Tulle, Jacques Chirac a accumulé les lapsus

LE MONDE | 16.01.06 | 13h59  •  Mis à jour le 16.01.06 | 19h53    

     

Est-ce la mort du dessinateur du Figaro Jacques Faizant, "un ami cher" décédé le matin même, qui a troublé à ce point Jacques Chirac, samedi 14 janvier, à Tulle ? En présentant ses vœux aux Corréziens, les derniers de la série, le chef de l'Etat a buté maintes fois sur son texte, de façon inhabituelle. Ainsi a-t-il rebaptisé le Ciact "Comité interministériel à l'aménagement et à la compétition des territoires", au lieu de compétitivité, parlé de développement de la "volonté" de l'apprentissage, au lieu de voie. Dans les zones rurales, a-t-il aussi affirmé, le "contexte personnel", et non le contact, est "irremplaçable". Il a répété la fin d'une phrase, laissée en suspens, puis dit "merci", comme pour réclamer l'indulgence. Mais lorsqu'il a annoncé que l'ouverture de deux tronçons de l'A89 permettait désormais de relier "sans discours" — il était écrit "sans discontinuité" — Bordeaux et Clermont-Ferrand, Bernadette Chirac s'est tournée vers lui, aux aguets. Même François Hollande, présent comme chaque année sur l'estrade, en tant que maire de Tulle, a soudain scruté le chef de l'Etat. Il a encore dit "personne ne s'étend" pour "personne ne s'étonne", se lançant dans une diatribe improvisée contre l'attitude protectionniste des Etats-Unis en matière agricole. Et conclu "telles sont les choses", au lieu de "tels sont les choix". "IL EST PAS BIEN, LE GRAND" Ces incidents n'ont pas empêché le premier cercle du public d'applaudir vigoureusement. Le chef de l'Etat était là pour ainsi dire en famille et il a consacré une demi-heure réglementaire à serrer des mains, distribuant à volonté le fameux sourire à fossettes. Dans la foule cependant, où manquait l'habitué et ami du président Denis Tillinac, deux Corréziens devisaient : "Il est pas bien, le grand." Le discours ne figurait toujours pas sur le site de la présidence dimanche soir. Dans la salle des fêtes de Laguenne, où le premier secrétaire du PS est venu, ensuite, présenter ses voeux aux socialistes, chacun y allait de son commentaire, jusqu'à évoquer un départ anticipé du chef de l'Etat. Rémi, un secrétaire de mairie, jugeait la situation "très dangereuse" pour le PS si le calendrier électoral devait s'accélérer. Car les socialistes n'ont, pour l'instant, disait-il, pas assez de projets et trop de candidats. "Cette année, il n'y a pas d'élection. Mais il faut tout de même se préparer", glissait Jean-Paul Denanot, président du conseil régional du Limousin. " C'était une curieuse impression à le voir et à l'entendre. Celle d'une fin de parcours, d'une fin de cycle, d'une fin de règne", ajoutait le premier secrétaire du PS. M. Hollande, 51 ans, n'a pas non plus échappé aux lapsus, lui qui voulait "combattre la gauche et rassembler la droite". Il s'est vite repris. Puis il a trébuché sur... Ségolène Royal, en évoquant le candidat socialiste de 2007, "ou la candidate, je prends toutes les préoccupations d'usage". Les précautions auraient suffi. Pour le reste, il a parlé sans notes.

     

 

Béatrice Gurrey

 

 

******

Le drapeau ici représenté n'est pas une insulte à nos couleurs (je ne me permettrais pas), mais le fanion officiel du Président Paul Deschanel.

 

 

 

08:45 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2)