Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2007-10 | Page d'accueil | 2007-12 »

01/11/2007

Le miroir des pages.

En ce moment, j’ai un peu de mal à finir mes bouquins.

 

J’ai totalement laissé en plan « Pour le meilleur et pour l’Empire » de James Hawes,  « Une exécution ordinaire » de Marc Dugain et même « Les chroniques martiennes » de Bradbury.

 

Autant j’avais trouvé le début de «Pour le meilleur et pour l’Empire » brillantissime de drôlerie, notamment sur le plan de la satire de notre société actuelle, autant, là je suis coincé dans le ventre mou du livre, à la fin du second tiers.

C’est le même auteur, la même histoire, mais je trouve caricatural ce qui était fin et surtout ce récit très anglais, l’est devenu trop.

Je suis très anglophile, mais là, trop c’est trop.

L’auteur fait sans cesse référence à des produits de consommation, des revues des faits politiques des années 50-60 qui ne peuvent pas parler à un non britannique.

Je présume qu’un anglais de 50-70 ans doit trouver ce livre irrésistible, mais moi, j’ai un peu de mal.

C’est dommage, mais le début était vraiment prometteur.

 

Le Marc Dugain m’a un peu déçu, mais dans ce cas, dès le début.

Autant j’ai été fasciné par « la malédiction d’Edgar » (que je relis parfois par petits bouts), autant là, je ne suis jamais rentré dans le récit.

 

Le Bradbury, je pense que c’est plutôt mon état d’esprit actuel qui m’a fait arrêter. Je le garde sous le coude.

 

En ce moment, je me suis plongé dans « Kafka sur le rivage » de Murakami, qui m’a été conseillé par une patiente.

C’est du Murakami pur jus : doux, poétique, surréaliste et parfois cruel.

 

Je ne l’avais pas trop remarqué  jusqu’à présent, mais pour lire, il faut être deux, le livre et soi.

Comme avec les êtres vivants, le premier contact peut déboucher sur un coup de foudre ou une aversion irréversible.

On peut aussi apprendre à aimer un livre qui ne vous avait pas particulièrement imprégné au début, ou au contraire se lasser au fil des pages d’un livre coup de cœur.

 

Là, en ce début d’hiver, je suis d’humeur littéraire volage (je dis bien littéraire…).

 

Je me tâte un peu pour l’ultime Harry Potter, je vais peut-être attendre que Sally l’achète pour le lire.

Un autre patient m'a aussi parlé du dernier Attali ("Gandhi ou la puissance de la vérité")...

 

08:05 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (3)