« lun. 28 mai - dim. 03 juin | Page d'accueil
| lun. 18 juin - dim. 24 juin »
06/06/2007
Les pensées du Dr. House (1)
J’ai croisé un SDF d’Hôpital ce matin qui m’a demandé une cigarette dans l’enceinte même de l’établissement.
J’ai eu alors l’idée suivante.
Pourquoi ne pas avoir dans ma sacoche des paquets de cigarettes et de bonbons pour fidéliser la clientèle fumeuse et/ou diabétique ?
10:05 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)
05/06/2007
Bravo TF1!
21:30 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (3)
La tentation du pire.
Ceux qui travaillent en cabinet le savent, on prend souvent quelques libertés avec les recommandations pour simplifier la prise en charge de patients qui veulent rester ambulatoire.
Ainsi, le cas le plus typique : le casse-tête terrible pour le cardiologue qui désire mettre en place un relais calciparine/AVK en ville.
Il faut trouver une IDE qui vienne à domicile toutes les 8 heures, prévoir des prélèvements réguliers dans un laboratoire d’analyses médicales, et arrêter la calciparine en temps et en heures, puis, last but not least, surveiller l’INR qui est toujours un peu capricieux au début.
Pour compliquer le tout, le patient n’est parfois pas du tout ambulatoire et/ou peu inspiré par les Dieux.
Prenons le cas de la prévention du risque thrombo-embolique dans la fibrillation auriculaire.
Bien qu'hostile à l’emploi des HBPM dans cette indication, je l’utilise parfois en ville. Sachant qu’aucune HBPM n’a d’AMM idoine, que se passerait-il en cas de soucis médico-légal ?
Probablement le pire.
Un stade au dessus : ne pas faire de relais, et débuter directement les AVK, sans héparine. Je crois l’avoir fait une seule fois en me disant que de toute façon, le patient était déjà en ACFA longtemps avant sa consultation.
On trouve toujours une foule de mauvaises raisons, souvent liées au confort du patient, d’ailleurs.
Et bien, je ne ferai plus ni l’un, ni l’autre.
La MACSF qui m’assure, comme tant d’autres nous envoie régulièrement le résumé de décisions de justice rendues dans le domaine médical.
En 1999, un cardiologue n’a pas fait de relais et a débuté les AVK sans héparinothérapie. Le patient fait un AVC 19 heures après la consultation.
Bilan des courses: aphasie et épilepsie résiduelles, et 167596 euros d’indemnisation.
Conclusion : le manque de rigueur nuit gravement à la santé du patient et au porte-monnaie du médecin.
13:03 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (4)