Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/01/2008

2008

Photobucket

 

Bonne et heureuse année 2008 à tous !

 

 

Sally,

les petits

& Lawrence Passmore.

 

 

 

 

 

Crédit

30/12/2007

Les passeurs.

J’ai finalement terminé « Le livre des passeurs » de Armand et Eliette Abécassis (Ed. Robert Laffont).

Ce bouquin collecte des extraits d’œuvres qui ont jalonné 3000 ans de littérature juive ; « De la Bible à Philip Roth », comme le dit le sous-titre.

Je ne suis pas en mesure de commenter le choix des textes, mais ils me semblent remarquablement cohérents dans l’objectif de ce recueil qui est d’expliquer les pérégrinations de l’âme juive depuis 3000 ans.

Mes seuls bémols : je suis toujours un peu gêné par le caviardage du texte de Maimonide, et j’avoue avoir survolé de très très haut quelques textes de Rabbins exégétiques du Xème siècle.

Mais bon, je pars de loin aussi. Je crois l’avoir déjà dit, mais le seul cours duquel je me sois fait chasser un jour était un cours de catéchisme obligatoire avant ma première communion.

 

Les commentaires des auteurs sont heureusement là pour palier à mon ignorance crasse.

Les textes contemporains sont bien plus accessibles et assez inattendus pour certains auteurs.

J’ai complété ma liste sans cesse en mouvement des « livres à acheter ».

Notamment, j’ai envie de connaître Philip Roth (si vous avez des conseils, n’hésitez pas).

 

Mais ce qui m’a le plus fait réfléchir, c’est le terme même de « passeur ».

Chaque génération « passe » son savoir, sa culture à la suivante.

Chez les juifs, il me semble que la religion et le mode de vie sont liés, plus ou moins, mais ils le sont indubitablement. D’où l’importance de la transmission.

Mais chez nous, et notamment chez moi ?

Je suis athée, quasiment militant puisque j’ai rompu la tradition familiale probablement immémoriale en ne faisant pas baptiser mes enfants. Je trouvais préférable de leur laisser le choix de rentrer dans « la communauté des croyants » plus tard, lorsqu’ils seront en âge de comprendre.

Bon, si ils ont la malchance de tomber amoureux d’une fille adepte du « jamais avant le mariage », ils vont me haïr en ruminant leurs frustrations sur les bancs de la cure non chauffée du village, sous la houlette vigilante d’un brave curé couperosé.

 

Pour ma part, je n’ai jamais pensé à l’apostasie. Mes convictions athéistes ne vont pas jusque là.

Ne pas donner d’éducation catholique à mes enfants ne me gène donc pas pour son côté religieux. Par contre, nous vivons dans une société judéo-chrétienne et la culture, l’art, et les livres qui se parlent les uns aux autres, comme le dit si joliment Umberto Ecco font presque toujours référence au « Livre ». A tel point que la majuscule nous indique tout de suite de quel livre nous parlons.

Comment comprendre un Rembrandt, ou d’innombrables expressions comme « pauvre comme Job », ou « colosse aux pieds d’argile » sans connaître un minimum d’Histoire Sainte ?

Je la connais un minimum, car je ne me suis pas fait virer tous les jours du cours de cathé, et aussi car j’ai connu Caroline bien plus tard.

Mais mes enfants ?

Avec Sally (qui est aussi athée que moi), on a envisagé d’acheter une Bible illustrée. Ô ironie ! Je vais me retrouver à leur faire la lecture des évangiles chaque soir, comme dans n’importe quelle famille catholique pratiquante. Vision d’horreur à laquelle je ne me résous pas.

 

Heureusement, ils n’ont encore que 4 ans et 5 ans et demi.

J’ai encore quelques années pour résoudre la quadrature du cercle.

30/11/2007

Paul.

C’est fou quand même. Je n’ai que des soucis microscopiques dans la vie (pourvu que cela dure…), mais je m’en suis créé un faux qui accapare de plus en plus  mon esprit.

Et bien évidemment, depuis que je me lui créé de toute pièce, je tombe régulièrement nez à nez avec.

Je n’ose même pas évoquer ma frustration  tellement c’est infime et ridicule.

Je me suis mis une écharde dans la chair.