09/07/2008
Le Canard au firmament.
Aujourd’hui, c’est mercredi, jour du Canard Enchaîné.
Ce numéro est absolument excellent, à l'image de sa une : « Sarko carbure à l’héroïne colombienne ».
Il y en a un pour tous les goûts : le journal de Carla B., Delanoë qui se paye la tête de Rachida Dati dans « minimares », une sombre histoire de droits d’auteur chez un bijoutier de la place Vendôme, une mairie communiste qui utilise toutes les ficelles judiciaires pour ne pas régulariser une vacataire, le martyre pour rire de PPDA…
Le Canard se paye même le luxe d’être fier d’avoir été cité par Radio Vatican sur une histoire de suspicion de détournement de fonds à Lourdes. Pas mal pour un journal très largement anticlérical.
Un article parle aussi de la chute vertigineuse du nombre des adhérents UMP et PS. Quelques soient ses opinions politiques, ce n’est pas de bon augure pour la démocratie. 2012 devrait être encore une fois l’année de la tentation des extrêmes.
Mais il faut bien le dire, bien que loin d’être passionné par la politique, , je ne discerne absolument personne à droite comme à gauche ou au centre, qui a, ne serait-ce que l’ombre de la carrure d’un chef d’Etat qui se respecte, et qui voit au-delà de ses ambitions personnelles.
Quand la médiocrité est élevée en norme dans la chose publique, il faut toujours craindre l’irruption d’un courant extrémiste qui peut faire son beurre sur sa différence.
13:02 Publié dans Divers et variés | Lien permanent | Commentaires (3)
08/07/2008
Kate Nash (2).
Je sais, je sais, en février, j’avais déjà mis en ligne une vidéo de Kate Nash interprétant « Foundations » sur le plateau de Taratata.
La vidéo a été supprimée de Dailymotion, depuis.
Mais j’aime toujours autant cette chanson, et je trouve la version suivante fabuleuse.
En tout cas bien meilleure que la version studio qui gomme toutes les intonations de cette voix si particulière. Le type à l'air patibulaire et vaguement ringard qui présente Kate Nash au début est Jools Holland, une légende en Grande Bretagne. Le batteur, euhh, je ne sais pas où elle l'a dégoté, mais il est parfait pour ce qu'il fait
Pour me faire pardonner cette répétition, je vous donne aussi les paroles.
L’histoire d’une pauvre fille dont le copain a tout du sale con, et qui tente de sauver ce qui reste de son couple.
"Thursday night, everything's fine, except you've got that look in your eye
when i'm tellin' a story and you find it boring,
you're thinking of something to say.
You'll go along with it then drop it and humiliate me in front of our friends.
Then i'll use that voice that you find annoyin' and say something like
"yeah, intelligent input, darlin', why don't you just have another beer then?"
Then you'll call me a bitch
and everyone we're with will be embarrased,
and i wont give a shit.
My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.
You said I must eat so many lemons
'cause i am so bitter.
I said
"i'd rather be with your friends mate 'cause they are much fitter."
Yes, it was childish and you got agressive,
and i must admit that i was a bit scared,
but it gives me thrills to wind you up.
My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.
Your face is pasty 'cause you've gone and got so wasted, what a suprise.
Don't want to look at your face 'cause it's makin' me sick.
You've gone and got sick on my trainers,
I only got these yesterday.
Oh, my gosh, i cannot be bothered with this.
Well, i'll leave you there 'til the mornin',
and i purposely wont turn the heating on
and dear God, i hope i'm not stuck with this one.
My finger tips are holding on to the cracks in our foundation,
and i know that i should let go,
but i can't.
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't.
x2
And everytime we fight i know it's not right,
everytime that you're upset and i smile.
i know i should forget, but i can't"
20:04 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Le retour des dessous.
Ce n’est pas le titre d’un nième film de morts vivants américain traduit en mauvais français, mais le titre de cette note que j’ai pourtant déjà écrite ici.
C’est terrible, mais j’ai de plus en plus de mal à me renouveller.
Aujourd’hui, j’ai vu à l’hôpital une jeune aide soignante de 28 ans pour un döppler veineux des membres inférieurs. Elle se plaint de jambes lourdes, notamment en fin de journée, et surtout quand il fait chaud.
Elle se déshabille et je constate qu’elle porte un string noir particulièrement rikiki.
Contrairement à la dame de ma première note, elle ne sent pas des pieds et n’est pas bête comme eux.
A chaque fois, je me demande pourquoi certaines mettent des dessous aussi provocants quand ils vont chez le médecin.
Je n’ai strictement rien contre le port du string dans une situation de rencontre potentielle, ou « en famille », si j’ose dire, mais au cabinet médical, ça me gène un peu.
Comme je l’ai dit, « Du sublime au ridicule il n'y a qu'un pas, disait Napoléon qui s'y connaissait. De l'érotisme à la vulgarité, aussi, je dirais même qu'il n'y a que la largeur d'un tanga ».
Car il faut voir comment se passe un döppler veineux du réseau superficiel des membres inférieurs.
On fait monter le/la patiente sur un escabeau de vasculaire (à 2 marches le plus souvent), on baisse au maximum sa chaise et on commence l’examen les yeux sur l’écran, mais la tête au niveau du bassin de l’examiné(e).
Pour les saphènes internes, qui sont devant, ça passe encore, pour peu que madame prenne soin de son petit jardin.
Mais pour les saphènes externes, qui sont derrière, c’est une autre histoire.
Se retrouver nez à nez avec un derrière couronné d’une ficelle et plus ou moins « celluliteux » n’est pas particulièrement agréable, et encore moins érotique.
Mais bon, il y pire dans la vie d’un médecin vasculaire.
Comme dit le vieux proverbe des döppleristes « Mieux vaut 28 ans en string que 82 ans en couche pleine ».
18:18 Publié dans Des patients... | Lien permanent | Commentaires (14)